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Réhabilitation du réseau routier à Oran et Bir El Djir : Plus d'une centaine de grandes artères ciblées

par Sofiane M.

La réhabilitation du réseau de voirie au niveau du groupement d'Oran constitue l'une des priorités des responsables de la wilaya d'Oran.  Dans un premier temps, une opération d'envergure ciblera les artères des deux communes, à savoir Oran et Bir El Djir, avant le lancement, ultérieurement, d'une seconde opération pour les autres communes du groupement. Selon des sources proches de la wilaya d'Oran, ces travaux visent à réhabiliter plus d'une centaine de grandes artères du réseau routier urbain, notamment celles qui connaissent une dégradation très avancée. Nos sources indiquent que les services de la wilaya ont débloqué pour cette opération une enveloppe budgétaire de 200 millions de dinars. Nos interlocuteurs signalent qu'avant l'entame des travaux, les services techniques des deux APC ont établi des fiches techcniques à l'issue d'un recencement des voies qui connaissent un taux très avancé de dégradation. En principe, signalent nos sources, les travaux seront lancés au début du mois de janvier 2013. Les autorités locales consacrent régulièrement des subventions pour l'embellissement et la réhabilitation de la voirie des communes de la wilaya. Malheureusement, de nombreuses artères bitumées récemment se transforment après la tombée de quelques gouttes de pluie en bourbier. Les routes goudronnées se détériorent rapidement à cause de la défaillance du réseau d'évacuation des eaux pluviales. Une grande partie des regards et des canalisations d'évacuation des eaux pluviales de la ville et de sa périphérie sont obstrués. L'exemple le plus édifiant est dans les coopératives immobilières de Bir El Djir. Chaque précipitation dévoile que la réalisation de la voirie n'a pas été faite selon les règles de l'art.

Les averses de novembre 2011 avaient dévoilé de graves lacunes dans les travaux de réhabilitation. Une bonne partie des avaloirs étaient totalement bouchés. Il suffit de quelques gouttes de pluie pour transformer toute cette zone en marécage. De nombreux affaissements ont été signalés sur les trottoirs et la chaussée. Les services de la wilaya avaient déjà débloqué début 2011 une autre enveloppe de 70 milliards de centimes pour raccorder les coopératives immobilières, notamment celle de Bir El Djir et ses hameaux (Sidi El Bachir, Belgaïd, Haï Khemisti?) au réseau d'assainissement. Cette opération, qui s'inscrit dans le cadre du programme quinquennal 2010 - 2014, avait démarré durant le premier trimestre 2011. Le projet avait permis l'éradication de près de 10.000 fosses septiques incontrôlées. Il a été question de la réalisation de 80 kilomètres linéaires de conduites d'assainissement et de trois (3) stations de pompage. La localité de Haï Nedjma, dans la commune de Sidi Chahmi, avait bénéficié de grands travaux dans le cadre de cette opération destinée à améliorer les conditions de vie dans les nouvelles coopératives.

Le projet d'assainissement de Haï Nedjma a été divisé en quatre (4) lots : achèvement du réseau d'assainissement, achèvement du réseau AEP, raccordement au réseau gaz de ville et la réfection des artères. L'assainissement de cette localité, qui connaît un boom démographique, avait coûté 800 millions de dinars. Les fosses septiques sont le seul moyen à Chteïbou de dégagements des eaux usées, un moyen à haut risque pour la santé de la population.

A quelques bornes de la ville, la population de cette localité vit dans des conditions difficiles. Dans cette localité, des retards avaient été enregistrés en matière d'alimentation en eau potable, d'assainissement et de voirie. Haï Nedjma avait besoin de 200 kilomètres de canalisations, dont 120 kilomètres linéaires pour le réseau AEP, pour régler définitivement le problème des fosses septiques et des inondations.