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Des habitants de Zouaghi bloquent la route

par A. E. A.

Des dizaines d'habitants de la cité Zouaghi et de ses environs ont barré, hier, la route à la circulation au niveau des quatre chemins, situés à l'entrée de la nouvelle ville de Ali Mendjeli, pour exiger la régularisation de la situation des terrains sur lesquels sont bâties les maisons qu'ils occupent depuis une trentaine d'années maintenant. Selon des témoins oculaires, vers sept heures et demie du matin, le carrefour des quatre chemins a été envahi par une foule de plusieurs personnes qui ont occupé les lieux interdisant tout trafic de véhicules. Et comme il s'agit d'un carrefour, ce sont plusieurs lignes de dessertes et directions qui se sont retrouvées ainsi barrées avec formation de gros et impressionnants bouchons.

Selon les dires des protestataires, « nous n'avons pas d'actes fonciers des terrains sur lesquels sont bâties nos demeures. Nous avons entamé voilà une année de cela des procédures d'acquisition et ce, dans le souci de régulariser notre situation vis-à-vis de l'administration. Seulement, poursuivent-ils, cela fait plusieurs mois que nous attendons des réponses réconfortantes pour faire des extensions, etc., mais c'est toujours la même chose, des promesses et des tergiversations, mais réellement rien de palpable». Et d'ajouter que «par le biais de ce mouvement de protestation, nous voulons dire basta ! Nous voulons la régularisation de notre situation».

Questionné sur ce sujet, le maire d'El-Khroub, M. Hamaïzia, dira qu'il s'agit de citoyens qui ont construit des bâtisses depuis maintenant plusieurs années, mais qui ne possèdent pas les actes de propriété des terrains. Et de souligner que «nous à la mairie, nous avons entamé des démarches administratives auprès de la DLEP et de la DUC, pour trouver une solution à ce problème de foncier qu'il faut régler au plus tôt, car il s'agit d'une bombe à retardement». Et de noter qu' «une procédure a été entamée en 2011, mais qu'elle n'a pas abouti et comme le délai réglementaire est passé, nous sommes obligés de tout recommencer à zéro et c'est ce qui semble être derrière ce mouvement de protestation».

Il est à indiquer que vers dix heures, le dialogue a été noué entre la gendarmerie et les contestataires, qui sont finalement revenus à de meilleurs sentiments et consentis à lever leur barrage sans violence et sans arrestations.