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Ali Mendjeli : Le transport et ses problèmes

par A. E. A.

Les écoliers de la nouvelle ville de Ali Mendjeli, plus précisément ceux des deux unités de voisinage n°13 et n°18, pâtissent d'un manque flagrant de transport scolaire qui dure depuis pratiquement le début de la rentrée des classes. Déficit, dont souffrent surtout les enfants des premières années et particulièrement ceux obligés de parcourir des trajets qui peuvent atteindre les quatre kilomètres, pour rejoindre leurs établissements éducatifs, en sus des dangers qu'ils peuvent rencontrer sur leur chemin. Selon des parents de ces élèves, qui se sont exprimés hier à la radio régionale, «il ne s'agit pas d'une absence totale de transport, mais plutôt de grandes et persistantes perturbations, de sorte que l'affectation des bus pour les lignes prévues n'est pas garantie». Ainsi, il leur est arrivé de prendre un taxi et accompagner leurs enfants jusqu'au collège, mais le problème c'est que cela ne peut pas se faire souvent, pour le budget et le temps que cela nécessite. Selon un autre parent, «chaque fois que cela est possible, en emmenant ma fille à son école, j'emmène également avec moi certains enfants de la cité fréquentant le même établissement». «Mais, dira-t-il, jusqu'à quand ?». Car, il faut bien admettre que cela ne pourra pas durer éternellement.

Questionné à ce sujet, le président de l'APC d'El-Khroub, Nacer Hamaizia, reconnaît l'existence du phénomène de perturbations, mais assure que les choses rentreront dans l'ordre dès la semaine prochaine. Ainsi, dit-il, pour les élèves de l'UV18 et de celle de l'UV13, «nous avions désigné des entreprises urbaines étatiques pour leur transport et le contrat signé se termine fin décembre 2012». Et d'ajouter: «en tout état de cause, nous avons signé récemment d'autres contrats avec trois entreprises privées, totalisant plus de dix bus, pour assurer le transport des élèves concernés». Pour ce faire, il ne manquait que la désignation de l'itinéraire du primaire, qui vient d'ailleurs d'être fait, permettant ainsi aux entreprises privées d'entamer le transport des élèves dès le début de semaine en cours.