Le ministre de l'Education nationale a réuni hier les directeurs des 15 wilayas les plus touchées par les dernières intempéries qui ont engendré la fermeture de plus de 2.500 établissements. La rencontre a été consacrée à un point de conjoncture notamment en ce qui concerne la normalisation de la situation ainsi que l'organisation des cours de rattrapage dans les établissements dont la fermeture a atteint entre 2 et 14 jours notamment dans les wilayas de Tizi Ouzou, Constantine et Sétif, les régions les plus affectées. Selon le communiqué rendu public à l'issue de cette réunion et sur la base des évaluations faites par les premiers responsables des wilayas concernées, il ressort que la situation se normalise graduellement et que la reprise des cours s'est faite dans l'ensemble des établissements. L'autre point abordé a été l'incidence de cette fermeture sur le déroulement des cours et les différentes solutions pour combler le retard d'autant qu'elle survient à la veille du déroulement des compositions du second trimestre, avant les vacances de printemps.

A ce sujet, le ministre avait instruit en période d'intempéries les directeurs de l'Education des wilayas afin de préconiser les solutions idoines pour une mise à niveau pédagogique, en coordination avec l'ensemble des partenaires impliqués dans le projet d'établissement et parmi lesquels les parents et les élèves eux-mêmes. Le département de Benbouzid avait donné des orientations générales en laissant la latitude à chaque responsable de prendre les mesures en fonction des caractéristiques de son établissement. Le communiqué relève que les cours de rattrapage ont débuté avec le recours à des séances le samedi, les après-midi de mardi, les heures creuses ; la première semaine des vacances de printemps figure également parmi les alternatives. Les compositions aussi peuvent être reportées le cas échéant.

Cependant le ministère de l'Education précise que des instructions ont été données afin d'opter pour les meilleures options qui doivent tenir compte «des rythmes scolaires adaptés aux capacités d'assimilation et de compréhension des élèves, sans précipitation ni bourrage». Le ministère de l'Education rassure les parents d'élèves que le retard sera comblé pour mieux préparer les examens nationaux.