Les habitants de deux immeubles situés à l'avenue Rahmani Achour et portant les numéros 05 et 21, et sur les bâtisses desquelles de gros troncs d'arbres ont chuté, vendredi dernier, en raison des intempéries, se plaignent qu'ils n'aient toujours pas trouvé d'interlocuteurs pour les aider à prendre en charge leur problème.

Selon certains d'entre eux qui ont pris attache avec notre rédaction, hier, «la chute d'arbres a occasionné de grosses fissures aux murs des deux bâtisses et a également provoqué l'écroulement de tous les accès aux appartements». Et de poursuivre que les douze familles, résidentes dans les deux maisons, sont désespérées et ont peur de continuer à occuper les lieux, surtout qu'il s'agit de bâtisses datant de la période coloniale et qui ont été classées dans la «zone rouge» en 2008 et ce, par l'organisme de Contrôle technique de la constaruction (CTC), affirment-ils. Et de faire remarquer que depuis le jour de l'incident, ils dorment la peur au ventre et se réveillent souvent en sursaut et tout en sueur, au moindre bruit. «Nous réclamons notre inclusion dans les prochains quotas de relogement.

Ainsi, depuis vendredi passé, nous ne cessons de faire des démarches auprès des différentes autorités pour le leur dire, mais jusqu'à présent seuls des éléments de la protection civile sont venus, d'ailleurs juste pour dégager les troncs et branches des arbres qui jonchaient le sol, déclarant que c'est là tout ce qu'ils peuvent faire.

Pour ce qui concerne les autres autorités locales, chacune d'entre elles nous renvoie à l'autre. Ainsi, les élus comme les administratifs de l'APC de Constantine, nous conseillent de nous adresser à la daïra ou la wilaya et ces dernières n'ont apparemment pas de temps à nous consacrer».