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Béni-saf: Quand l'hôtellerie courtise la mer
par Mohamed Bensafi
Si
l'attachement pour un métier dans l'hôtellerie est de plus en plus prospère
chez les jeunes, le pratiquer en milieu marin s'avère l'être encore plus. C'est
la raison pour laquelle un groupe de 26 stagiaires de l'Institut de
l'hôtellerie (INSFPATHT) de Tlemcen a eu l'honneur de visiter, avant-hier,
l'école de formation des techniques de la pêche de Béni-saf. La curiosité est
toute simple. Certains de ces futurs maîtres d'hôtel ou chefs cuisiniers
aspirent aujourd'hui exercer leur futur métier à bord de gros navires de
commerce ou paquebots de voyages. Désormais, ces hôteliers savent à quoi se
remettre. Ils doivent être titulaire d'un livret (ou fascicule) marin, comme on
dit dans le jargon marin, avoir un pied marin et doivent impérativement passer
par une formation, à titre simple une formation de matelot qualifié. «On
envisage même un jumelage entre les deux institutions de formation», a souligné
Mme Miniri-Mouffok, directrice de l'EFTPA de Béni-saf. L'idée avait d'ailleurs
immergé, il y a de cela 02 mois, à l'issue d'une réception de fin de stage
d'immersion d'une promotion de stagiaires de l'hôtellerie à Tlemcen. «C'est une
sorte de passerelle qui permettra à nos stagiaires d'avoir une vision globale
sur la mer et aussi sur la pêche puisqu'il existe des gros bateaux spécialisés
dans le haut large. Ce qui implique le besoin d'un tel personnel», ajoutera M.
Chaïeb-drâa Mohamed, un cadre supérieur de l'Institut de l'hôtellerie qui
accompagnait le groupe. Le diplôme de matelot qualifié nécessite une formation
de 09 mois.
Certains ont en grimacé. Ils trouvent trop
long un tel cycle après en avoir fait déjà 24 autres mois pour obtenir le
premier titre. Alors ne serait-il pas sensé tout simplement d'introduire un (ou
2) module sur la mer dans le programme de tous ceux de ces hôteliers qui
veulent s'investir dans ce secteur ?
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