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Curage des avaloirs pour parer aux inondations

par Djamel B.

Dans la perspective de faire face à d'éventuelles inondations qui risquent de paralyser les artères de la ville, les services de la Division de la voirie et de la circulation (DVC) de la commune d'Oran viennent de lancer la seconde phase de curage des avaloirs de la ville.

Selon de sources proches de la DVC, les premières opérations de curage ont été lancées depuis le mois d'août et, à ce jour, plus de 5.600 avaloirs ont été curés. Nos interlocuteurs indiquent que pour le suivi de l'opération chaque secteur urbain a mobilisé une équipe de 10 égoutiers avec les moyens adéquats pour le curage quotidien des avaloirs. En parallèle, les mêmes sources indiquent que l'opération de bitumage des artères et ruelles se poursuivra en collaboration avec la direction des travaux publics. Nos sources rappellent que, dans le cadre de cette collaboration, plus d'une centaine d'artères réparties entre les 12 secteurs urbains ont fait l'objet d'une réhabilitation avec la pose d'un tapis bitumineux. Les mêmes interlocuteurs indiquent que cette opération, financée dans le cadre du programme sectoriel, avoisine les 100 milliards de centimes. D'autre part et selon les mêmes sources, l'opération de traitement des nids-de-poule se poursuivra avec une grande mobilisation des moyens humains et matériels, car d'importants chantiers sont ouverts à Oran, notamment les travaux du tramway et de la réhabilitation du réseau AEP. D'autre part, nos sources affirment que le vol des tampons de regards ne cesse de prendre de l'ampleur. Chaque mois, entre 10 et 15 tampons disparaissent de nos artères, causant des préjudices financiers à la collectivité, estimés entre 150 et 200 millions de centimes. Ce ne sont là que les statistiques officielles de la commune d'Oran. Le préjudice est davantage plus grand si l'on tient compte des vols commis régulièrement dans l'ensemble des communes de la wilaya. Pourtant, il ne s'agit pas là d'un fait nouveau, puisque les premiers vols datent de plus de cinq années. Très prisés pour leur valeur marchande, les tampons en fer ou en fonte ont presque disparu des bouches d'égouts, devenus de véritables pièges pour les automobilistes et les piétons. Les vols sont généralement commis tard dans la nuit ou avant le lever du jour. Outre la commune d'Oran, des sources proches de la commune de Bir El Djir nous ont indiqué que plus d'une centaine de tampons de regards fraîchement installés sur les principaux boulevards et chaussées ont été volés dernièrement.