De nouveau, Sidi Bel-Abbès ville, de par sa densité et sa topographie et surtout son extension fulgurante, a vu ressurgir une vive polémique autour de la tarification des taxis, ce qui a créé un réel malaise qui concerne naturellement les milliers d'usagers qui sont désemparés, relève-t-on, et ne savent plus à quel saint se vouer. Les commentaires teintés de dépit sont sur les langues depuis quelques jours.

La colère est montée d'un cran, chez les hommes et les femmes, des citoyens contraints pour une raison ou une autre d'utiliser le taxi dans une cité où les nouveaux lotissements, cités, et zones d'habitations ont poussé comme des champignons mais ne peuvent pour l'heure être desservis par le transport public, et l'unique recours est le taxi ou à défaut les clandestins qui eux aussi ont profité de toutes les aubaines, surtout qu'un grand campus universitaire a été érigé aux alentours de l'ex-Gambetta, aujourd'hui Larbi Ben M'hidi. Sur les ondes de la radio, seuls les partenaires sociaux à savoir les syndicats, se sont exprimés, en prônant l'usage du passage officiel de cette mesure d'augmentation, la taxant d'illégale et demandant à ses adhérents d'attendre la tenue de la commission réglementaire pour cette préoccupation dite d'augmentation dans une «commission de wilaya règlementaire».

Ce syndicat qui se veut légal rejette la balle sur d'autres parties. Et c'est ce que nous avons appelé par embarras? Alors que la tutelle des transports, ou les services publics en général, n'a pas pour l'heure tranché. A une question posée par un confrère de la radio, un intervenant dira que les citoyens lésés n'ont qu'à se plaindre, «qu'ils aillent déposer plainte. La part de l'Etat est prépondérante.»