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700 constructions illicites à démolir

par A. E. A.

Les services techniques de la direction de l'urbanisme de l'APC de Constantine ont procédé, dans la journée de mercredi dernier, à la démolition de constructions illicites à la cité «Onama», dans le secteur urbain de la cité des Mûriers, et ce en présence des forces de l'ordre.

C'est ce qu'indique le directeur de l'urbanisme de la municipalité, qui souligne qu'il s'agissait d'une plateforme de bâtisse de près de 400 mètres carrés et que ce n'est pas là la première opération dans ce secteur. En effet, dira-t-il, c'est la énième fois que la brigade de démolition intervient, mais le phénomène des constructions anarchiques ne s'est pas arrêté pour autant.

«Il continue à sévir et de plus belle encore, surtout depuis les dernières émeutes du début de cette année et de la trêve unilatérale décidée par les pouvoirs publics pour contenir la protestation », fera-t-il remarquer. Et notre interlocuteur de poursuivre que « nous non plus, nous ne baisserons pas les bras et serons là à chaque fois pour combattre ce phénomène jusqu'à le faire disparaître totalement». Il avertira que « toute construction non autorisée et non conforme à la loi 08/15, qui interdit l'édification de bâtisses sur des terrains agricoles, sur des terrains d'utilité publique ou des terrains réservés à des extensions d'hôpitaux, etc., sera détruite sans ménagement par ses services».

Dans ce cadre, il dira que 700 constructions illicites à démolir ont été recensées et leurs propriétaires seront poursuivis devant les tribunaux. Ce recensement existe avec les noms des auteurs contrevenants à la loi, la date du lancement de leurs travaux et d'autres indications encore, précise-t-il. Ces constructions illicites se répartissent, toujours selon la même source, sur 23 sites localisés au niveau de tous les secteurs urbains et particulièrement de Ziadia, 5 Juillet, les Mûriers, El-Gammas, Boudraa Salah et Sidi Rached.

Enfin, une dernière précision, dira notre vis-à-vis : dans tous ces cas, il s'agit de terrains vendus sans acte notarié.