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JSMB: Djamel Menad dresse un constat

par Fouad B.

Les Béjaouis du club phare de Yema Gouraya, la JSMB, sont à Alger pour recharger leurs accus. A défaut de Hammam Bourguiba à Tunis ou le Maroc, les dirigeants de la JSMB ont jeté leur dévolu sur la capitale pour se remettre au travail et préparer sereinement sans prendre de risques la phase retour. Ainsi donc, après un repos bien mérité qui aura duré une dizaine de jours, les camarades de Zafour ont repris du service et bouclé leur première semaine de travail dans une ambiance bon enfant sous la houlette de Djamel Menad. L'ex-baroudeur du Jumbo Jet et des Verts ne s'est d'ailleurs pas montré trop avare pour nous faire part de son entière satisfaction jusque-là quant à l'ambiance qui règne actuellement au sein du groupe.

Si la première partie du stage bloqué a été essentiellement consacrée à une remise en forme, la

seconde sera consacrée, selon le coach, au volet technico-tactique et tout en veillant sur l'intégration des nouveaux venus sur qui Menad compte beaucoup pour apporter le plus escompté.

Conscient de la tâche qui l'attend et qui ne sera guère de tout repos, le premier responsable technique de la JSMB ne lâche pas ses poulains en les soumettant à une rude charge de travail. Il nous dira à ce propos qu'il ne tolérera aucune absence et aucun écart de conduite pour préserver la sérénité du groupe. « On a tout le temps pour apporter des solutions aux lacunes constatées lors de la première phase, notamment corriger les erreurs commises à domicile et qui nous ont coûté des défaites», soulignera Menad.

Une fois la phase préparatoire terminée, l'équipe aura à disputer quelques matchs amicaux.     Des équipes de la capitale auraient, selon un responsable du club, donné leur accord pour répondre au vœu du coach. On croit même savoir que le MCA, le NAHD, le PAC, l'USMA et le RCK seraient les équipes qui croiseront le fer avec les camarades de la dernière recrue de la JSMB, Boucherit. Concernant cette trêve, Menad est sur la même longueur d'onde que bon nombre de ses collègues qui, disent-ils, n'arrange pas leurs affaires. « Ce vide, si j'ose le dire ainsi, sera très difficile pour nous à gérer. Ce n'est jamais facile de maintenir dans ce cas la même motivation chez les joueurs. Il faut avouer quand même que ce sera très dur, car rien ne vaut la compétition pour garder la forme des joueurs jusqu'à la reprise prévue pour nous au mois de mars », conclura-t-il.