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ASM Oran : Une nécessaire prise de conscience

par M. Zeggai

C'est une certitude, l'ASMO traverse une crise de résultats comme en témoignent ses ratages en ce début de saison. De nombreux observateurs estiment que le bilan actuel est loin de refléter celui d'un prétendant. Les dirigeants le confirment mais personne ne s'inquiète, même si tout le monde reconnaît que la préparation d'avant saison a été loin d'être idéale. «Bien sûr que c'est insuffisant», dira Larbi Oumamar avant d'ajouter que, «le retard dans la préparation est l'une des principales raisons de ce mauvais départ». Dans ce même contexte, il faut dire également que certains éléments n'ont pas la stature pour évoluer à l'ASMO. Le président de la section football affirmera à cet effet que «la pâte existe. Nous avons de bons jeunes en équipe fanion. Il y a une bonne relève qui se prépare dans de bonnes conditions. Toutefois, on va essayer de se renforcer durant le mercato pour donner un meilleur équilibre au groupe, car nous sommes obligés de réagir pour ne pas perdre du terrain sur les autres prétendants». A propos de l'effectif, certains choix de l'entraîneur Kioua ne font pas l'unanimité chez les responsables asémistes. Le coach se défend : «mon équipe n'a pas encore trouvé ses repères, mais je pense qu'il y a une progression et je suis persuadé que le groupe parviendra à trouver sa vitesse de croisière car j'ai confiance en mes joueurs. Notre handicap reste la pelouse du stade Bouakeul qui nous pénalise comme l'atteste le nombre de blessés». Néanmoins, l'entraîneur Kioua reste optimiste pour l'avenir et affirme que son équipe possède les moyens pour figurer parmi le groupe de tête, «même si parfois, il y a d'autres paramètres qui entrent en jeu». Par ailleurs, ces derniers temps, de multiples accrochages entre joueurs lors des séances d'entraînement sont fréquents et cela risque de perturber la concentration et l'ambiance du groupe. Dans ce contexte, Larbi Oumamar est catégorique: «Les joueurs ne sont pas satisfaits de cette situation et je pense que c'est bon signe. Concernant la discipline du groupe, c'est à l'entraîneur de l'instaurer. Dorénavant aucun dépassement ne sera toléré et ceci est valable et pour les joueurs et pour l'encadrement dirigeant, il y a un règlement intérieur à respecter». Pour l'avenir, les dirigeants souhaitent une prise de conscience collective pour viser haut. «Malgré le nombre de prétendants, ça reste jouable. On fera le maximum pour rattraper le temps perdu sur les plans physique, tactique et sur celui de la cohésion afin de permettre à l'équipe de remonter la pente. L'ASMO ne s'est jamais contenté de maintien, ce n'est pas la philosophie du club», conclura le président de la section football.