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Aïn Témouchent: Des prisonniers dans une pépinière

par Belhadri Boualem

Rencontré jeudi dernier, le directeur de la conservation des forêts, M. M. Kari, a porté à la connaissance de la presse «qu'un protocole d'accord a été signé entre son département et l'établissement pénitencier de Aïn Témouchent en vue de confier des travaux de culture des plants au niveau de la pépinière sise route Sidi Ben Adda, aux internés».

C'est «une première expérience que le secteur vient de lancer», a-t-il dit. «Pour l'heure, il y a une dizaine de prisonniers qui ont été désignés pour exercer ce métier», note-t-il.

Ces internés seront suivis par des techniciens au niveau de la pépinière. Leur séjour «sera sanctionné par la remise d'une attestation de fin de stage», a-t-il précisé. Rendre utile des prisonniers est un domaine de réflexion qui prend de l'ampleur dans notre pays. L'expérience des internés qui ont été reçus au bac durant deux années consécutives est à citer et encourager. L'opinion nationale est favorable pour humaniser les maisons d'arrêt et le fait d'impliquer les internés dans des actions communautaires localisées est une chose qui va dans la concrétisation de cette philosophie, très appréciée par les instances et les organismes des droits de l'homme à l'échelle internationale.

Les travaux de reboisement et d'embellissement des cités font partie des tâches d'utilité publique à forte intensité de main-d'œuvre. Ils cadrent bien avec les tâches à confier aux internés.