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Tiaret: Le stationnement pose problème

par El-Houari Dilmi

Alors que la ville s'anime à l'entame de la deuxième décade du mois de carême, trouver une place où garer sa voiture relève de l'exploit ces derniers jours, surtout après les heures qui suivent la rupture du jeûne. En effet, en plus du «congestionnement» des principales artères de la ville avec un plan de circulation depuis longtemps dépassé, un autre phénomène empoissonne la vie aux automobilistes: celui des commerçants qui ont, tous, pris le mauvais pli de placer des objets hétéroclites devant leurs commerces pour empêcher les automobilistes de se garer. Des échelles aux caisses en plastique en passant par des cartons remplis de déchets en tous genres, tout est bon pour obliger l'automobiliste à aller voir ailleurs. Une pratique, quoique formellement interdite par la loi, est systématiquement pratiquée par les commerçants comme c'est le cas autour du populeux quartier de «Erras Soug» où trouver une place pour se garer revient à chercher une aiguille dans une botte de foin. Interpellés sur le sujet par plusieurs pétitions qui leur ont été adressées par des citoyens, les services compétents de la commune (faut-il rappeler que la gestion de l'espace public relève de la compétences de l'APC), ne lèvent pas le petit doigt face à une situation qui exacerbe au plus haut point les automobilistes, surtout les riverains des rues et boulevards des plus fréquentés de la ville. Sous «l'emprise» du jeûne, il n'est pas rare que de bruyantes esclandres éclatent entre un commerçant zélé et un automobiliste aux nerfs à fleur de peau.

Ajoutez à cela l'autre diktat imposé par les «motarguistes» (gardiens de parkings) et la situation devient carrément ingérable dans une ville devenue un véritable théâtre des paradoxes.