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Aménagement: des allées Benboulaïd et du square Benacer

par Nasser Foura

Citant les récentes conventions techniques émargées avec les partenaires du département français de l'Isère, et qui entrent notamment dans le cadre du jumelage Constantine-Grenoble, le wali Abdelmalek Boudiaf a déclaré hier en marge des travaux de la commission agricole chargée des préparatifs de la campagne moissons-battage 2010 que «dorénavant, du simple aspect protocolaire, nous allons passer à celui de l'activité permanente. Dans ce cadre, les allées Benboulaïd de la place du 1er Novembre 1954 (ex-la Brèche) ainsi que le côté sud du square Benacer vont subir, dès l'entame du mois de septembre prochain, une mise à niveau qui transformera radicalement les lieux».

 Il s'agit là, «d'une vaste opération d'aménagement urbain qui vise principalement à récupérer un espace situé au cœur de la ville, et qui ne sert pour le moment qu'à remplir le rôle de canalisateur de piétons. Les concepteurs de ce projet ambitieux veulent faire en sorte que la population puisse se réapproprier ces lieux, beaucoup plus sous la forme d'une longue et vaste esplanade ouverte à la fois sur le jardin Benacer, ainsi que sur celle sise place Kerkri».

 Pour ce faire, des architectes, des urbanistes et autres paysagistes seront chargés de l'aménagement urbain en question. A propos «des inévitables désagréments» qu'une telle mise à niveau reste susceptible de générer à la population, le chef de l'exécutif estime que celle-ci «doit supporter les inconvénients des travaux qui se font d'ailleurs dans son intérêt et, pour le bien exclusif de cette métropole que nous désirons tous encore plus moderne, plus vivante, pratique et vivable pour tous». Un long plaidoyer qui cibla également «les autres projets structurants, à l'image du tramway et du pont-viaduc transRhumel qui s'apprêtent incessamment à enregistrer un cran supérieur en matière de réalisation des travaux», ajoute le wali. Celui-ci, exhortant encore une fois «tous ceux qui ont cette ville au cœur et dans le corps, à s'impliquer davantage dans le débat, et même dans la prise de décision. J'ai besoin de tout le monde pour réaliser cette mission», a-t-il conclu.