A sa rencontre, avant-hier matin, avec la presse accréditée à Téhéran pour la conférence internationale sur le désarmement, le ministre iranien a affirmé que son pays reste ouvert à tout échange culturel avec le reste du monde, notamment avec les pays arabes et musulmans. Seulement, a-t-il précisé, «nous avons des difficultés à nous organiser dans ce domaine avec certains d'entre eux. Mais nous restons disposés à instaurer des relations d'échanges solides avec eux ».

 Hosseini a rappelé que son pays a reçu la semaine dernière le ministre algérien des affaires religieuses, Bouabdallah Ghoulamallah, et qu'ils se sont entendus tous les deux pour œuvrer dans ce sens. «Nous sommes convenus d'élaborer des programmes culturels pour les échanger entre nous. L'Algérie et l'Iran abriteront chacun pour sa part des semaines culturelles, nous allons en débattre entre nous très prochainement», a-t-il précisé.

 Interrogé sur l'utilisation d'Internet et ses effets sur les jeunes iraniens, le ministre a reconnu qu'il existe des lois et des règlements qui régissent ce domaine et que « nous sommes disposés à en élaborer d'autres si la nécessité se fait sentir». A propos des chaînes satellitaires occidentales, Hosseini a estimé que son pays ne les considère pas toutes comme «immorales et indécentes». Mais, a-t-il dit, « certaines le sont, bien sûr, et les Iraniens les rejettent. D'ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à rejeter ce qui est immoral et indécent mais toutes les personnes censées dans le monde le font.»