L'équipe nationale de football disputera, cet après-midi à Luanda, un match décisif contre son homologue de l'Angola à Luanda. Le match s'annonce capital quant à l'avenir de l'équipe dans cette CAN qui se déroule en Angola (10-31 janvier).

 L'Algérie doit impérativement s'imposer devant l'Angola afin de se qualifier directement aux quarts de finale. En cas de match nul avec l'Angola, les Algériens devraient prier pour que le Mali batte le Malawi dans le deuxième match du groupe, sachant que les deux rencontres sont programmées simultanément. Cependant, Saâdane, qui a changé de discours, ne veut pas que le sort de son équipe soit lié au résultat de l'autre match du groupe. Il a ainsi demandé à ses joueurs de se transcender et d'arracher la victoire.

 Il est vrai que la victoire n'est pas impossible, mais elle demeure très difficile compte tenu de plusieurs paramètres. Les Angolais joueront chez eux et bénéficieront du soutien de leur public. Ils sont ainsi condamnés à l'emporter et à ne pas se faire éliminer dès le premier tour. Aussi, l'élimination de l'équipe du pays organisateur signifierait une grande perte pour la CAF. De ce fait, l'Angola pourrait bénéficier de quelques avantages de la part de la CAF, comme l'arbitrage. L'entraîneur Rabah Saâdane a pris en compte tous ces paramètres, ce qui explique l'exigence faite aux joueurs de gagner et de ne faire aucun calcul. Au sein de l'équipe nationale, joueurs, staff technique et responsables de la FAF, on ne parle que de victoire. Les camarades de Ziani sont conscients que toute la pression sera supportée par les Angolais qui tenteront d'exercer un pressing sur les Algériens. Or, les protégés de Saâdane réagissent souvent positivement face à la pression et à la difficulté, comme c'était le cas contre le Mali. En ce sens, les joueurs entreront en conquérants sur le terrain et sont appelés à rééditer le match héroïque fourni jeudi dernier contre le Mali.

 Cette fois-ci, la motivation sera encore plus intense, dans la mesure où les joueurs sont plus que jamais conscients du défi qu'ils doivent relever, à savoir se qualifier et ne pas décevoir tout un peuple qui reste encore nostalgique à ces héros de Oum Dermane, au Soudan.