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![]() ![]() ![]() ![]() Mardi 724e jour de l'agression sioniste
contre la population civile de Ghaza et 211e jour du
siège total de l'enclave, l'armée génocidaire d'Israël poursuit ses massacres
contre les femmes, les enfants, et les personnes à la recherche d'aides
alimentaires.
Le rapport statistique publié, hier, par le ministère de la Santé, fait état de 232 victimes lors des précédentes 24h (lundi), dont 42 martyrs et 190 blessés transférés vers les hôpitaux de Ghaza, précisant qu'un certain nombre de victimes est encore dans les rues ou sous les décombres et que les services des ambulances et de la protection civile ne peuvent pas atteindre en raison des bombardements. Le bilan des victimes depuis le 7 octobre 2023 passe à 66.097 martyrs et 168.536 blessés. Depuis la rupture unilatérale du cessez-le-feu par Israël, le 18 mars 2025, le nombre de victimes des bombardements sionistes atteint 13.229 martyrs et 56.495 blessés, ajoute le ministère. Pour les victimes parmi les demandeurs d'aide alimentaire, le document rapporte également que les tirs des soldats de l'armée d'occupation et des mercenaires américains de la Fondation «GHF» ont fait 5 martyrs et 56 blessés, portant le nombre total à 2.576 martyrs et 18.873 blessés. Le ministère de la Santé affirme également avoir a recensé 453 décès dus à la famine et à la malnutrition dans la bande de Ghaza, dont 150 enfants. Notant que depuis que l'IPC a déclaré la famine à Ghaza, 175 décès, dont 35 enfants ont été enregistrés. Trump endosse le plan de Netanyahu Mardi, au lendemain de l'annonce par Trump du plan de Netanyahu, présenté comme un plan de cessez-le-feu, les bombardements israéliens ont fait au moins 43 martyrs, dont 18 personnes attendant de l'aide dans le centre de l'enclave, ont indiqué des sources hospitalières à Al Jazeera. Les premiers martyrs de la journée ont été signalés quelques heures à peine après l'annonce du «plan d'une paix à long terme». Il s'agit de trois membres d'une même famille tués dans d'une frappe aérienne israélienne contre une tente abritant des personnes déplacées à l'ouest de Khan Younes, dans le sud de Ghaza. C'est bien là, la confirmation de la «bonne volonté» du criminel de guerre Netanyahu, Premier ministre de l'entité sioniste, de continuer à massacrer des Palestiniens. Le plan de paix en 20 points, présenté par Trump aux côtés de Netanyahou, vise clairement, sous couvert de «mettre fin à la guerre», à démanteler le Hamas et l'ensemble des factions de la résistance Palestinienne. Le caractère vague et ambigu de plusieurs dispositions cruciales de ce plan ne laisse aucun doute sur l'objectif de donner pleins pouvoirs à l'entité d'occupation... sans risque de résistance possible de la part des Palestiniens. C'est, d'ailleurs, ce que constate l'intellectuelle Phyllis Bennis de l'Institute for Policy Studies, qui a estimé, dans une déclaration à Al Jazeera English, que le plan présenté par Trump «ne garantit aucune protection des Palestiniens», mais garantit une «occupation à long terme par des troupes étrangères». «Il n'y a aucune garantie de protection des intérêts palestiniens. Il n'y a aucune garantie que la guerre prendra fin définitivement. Tout porte à croire que si, à un moment donné, Israël décide de reprendre la guerre, dès qu'il aura récupéré ses otages', il dira : Nous n'obtenons pas la coopération que nous attendions. Il faut donc reprendre la guerre. Désolé, Monsieur le Président»», a-t-elle déclaré. Pour Mme Bennis, «ce scénario ne promet pas la fin définitive de la guerre, mais une occupation à long terme par des troupes étrangères, contrôlée par les États-Unis, le Royaume-Uni et des États arabes». Ajoutant que : «Sans contrôle des frontières et sans contrôle des finances, rien de tout cela ne sera accessible aux Palestiniens». Réactions palestiniennes au plan de Trump-Netanyahu L'Autorité palestinienne (AP) a «salué les efforts sincères de Trump pour mettre fin à la guerre». Plusieurs pays arabes et islamiques (Égypte, Turquie, Arabie Saoudite, Qatar et Émirats arabes unis) ont publié une déclaration commune accueillant favorablement la proposition, soulignant leur disponibilité à «travailler avec les États-Unis pour parvenir à un accord qui mène à une solution à deux États conforme au droit international». La première réaction est venue du Jihad islamique qui a déclaré, lundi soir, que le plan correspond à «la position d'Israël dans son intégralité», et une «recette pour une agression continue contre le peuple palestinien». «Israël tente d'imposer, par l'intermédiaire des États-Unis, ce qu'il n'a pas réussi à obtenir par la guerre. Par conséquent, nous considérons cette annonce américano-israélienne comme une recette pour l'explosion de la région», a déclaré Ziad al-Nakhalah, le SG du Mouvement. Le Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP) affirme que le danger du plan «réside dans l'ambiguïté des frontières du retrait et dans la volonté de définir un avenir pour Ghaza séparé de la Cisjordanie, ce qui sape les fondements de l'État palestinien reconnu par 157 pays», appelant à une «réunion des SG des factions palestiniennes et des personnalités nationales, afin de convenir d'une position palestinienne unifiée». De son côté, les «Comités de la résistance en Palestine» considèrent de leur côté que «le plan de Trump adopte pleinement les revendications de l'entité sioniste et de son projet de colonisation» et «concrétise le rêve de Netanyahu de liquider la cause palestinienne». «Ce plan vise à sauver l'entité sioniste de son isolement» et de «mettre fin à la résistance palestinienne armée», en plus de «perpétuer la séparation de Ghaza et de la Cisjordanie». Abbas Zaki, membre du Comité central du Fatah, a déclaré lui aussi que le plan Trump «représente un document de capitulation» et «perpétue l'humiliation au lieu de garantir le droit à l'autodétermination». «Le plan a été formulé de manière à maintenir Ghaza sous contrôle étranger, ce qui ne reflète pas la volonté de son peuple», a-t-il ajouté. Pour ce qui est du Hamas, jusqu'à hier 15h30 (GMT), le Mouvement n'avait pas encore rendu sa réponse au plan qui lui a été remis «tard dans la nuit de lundi», comme l'a précisé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Asari, lors d'une conférence de presse tenue mardi à Doha. A noter aussi que le président Trump a posé, hier, un (autre) ultimatum au Mouvement Hamas pour accepter le plan, le menaçant qu'Israël sera autorisée à «faire ce qu'elle doit faire». Axios : Netanyahu a modifié le plan... Information de dernière minute, selon le site américain Axios, «Netanyahou a modifié le plan de Trump» avant qu'il ne soit remis aux médiateurs arabes. «L'accord actuellement proposé au Hamas diffère sensiblement de celui conclu entre les États-Unis et les pays arabes et islamiques. Netanyahou a modifié les termes de l'accord. Netanyahou et Dermer ont apporté ces modifications lors de leur rencontre avec Witkoff et Kushner (gendre de Trump, ndlr)», écrit le journaliste d'Axios, l'israélo-américain Barak Ravid. Selon lui, «des responsables d'Arabie saoudite, d'Égypte, de Jordanie et de Turquie ont exprimé leur mécontentement face à ces changements». «Les Qataris ont même tenté de convaincre l'administration Trump de ne pas publier le plan détaillé lundi, en raison de ces objections. La Maison Blanche l'a néanmoins publié et a incité les pays arabes et musulmans à le soutenir», ajoute Axios. |
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