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Le siège de
l'administration sera donc un espace d'expression pour le médecin, le
chirurgien-dentiste et le pharmacien quel que soit son mode d'exercice (public,
prive ou parapublic).
Nous y serons également ouverts à tous les professionnels, gestionnaires, paramédicaux, syndicats et mouvement associatif de la santé. L'administration véhiculera les expériences, les réflexions, les messages, mais elle sera aussi un espace pour dénoncer ce qui est à l'encontre des principes fondamentaux édictés par la déontologie médicale et la santé en général. Alors, forts de nos arguments de la juste perception des valeurs constituant «la société de demain», des repères que nous devons placer pour nous, nos enfants et tous ceux que nous aimons, nous mènerons notre combat pour un corps médical respectable, respectueux, respecté, uni, et continuons notre lutte et notre combat d'honneur et pour une «famille» de la santé une et indivisible. Car j'ai l'ultime conviction que rien ne changera à l'avenir si le conseil de l'ordre qui est le vecteur de promotion de loin le plus efficace pour la moralisation des pratiques médicales ne s'implique pas d'avantage? c'est un art passionnant?! Encore une fois, qu'il me soit permis à un moment où notre secteur affronte un défi majeur des huit (08) objectifs du 3ème millénaire pour le développement (8 omd); dans le cadre des valeurs universelles et humanistes. Depuis quelques années où a germé l'idée d'une grande «famille», une, unie et indivisible, notre sagesse nous incite à nous engager à mettre en place un espace rassembleur, unificateur et fédérateur malgré toutes les embûches, les vicissitudes et les contradictions héritées d'une histoire commune mouvementée et souvent tragique. Or aujourd'hui nous sommes à un tournant décisif de notre histoire. Les exigences actuelles du développement sanitaire commandent une vision nouvelle de cet édifice. Cette optique doit tenir compte de notre environnement dans ses mutations aussi profondes qu'incertaines et de nos projets communs de développement. Pour être atteintes, elles supposent des plans d'action et des programmes harmonisés dans leur mise en œuvre et dans le cadre des relations entre l'administration et conseils de l'ordre. Nous devons faire preuve de solidarité, entretenir entre nous des rapports de bonne cohésion, de confraternité, créer des sentiments de loyauté, de fidélité, de confiance, d'estime, de courtoisie, et nous entraider pour toutes les questions d'intérêts communs et partagés. Nous nous trouvons tous à la croisée des chemins et au cœur de cette problématique globale, tant il est vrai que nos objectifs de développement dans tous leurs aspects que ce terme déjà recouvre, sont étroitement tributaires de la conception que nous entendons adopter de la notion de l'ordre et où une réflexion approfondie se trouve engagée sur ce sujet. Aussi bien notre solidarité commune ne saurait être appréhendée en dehors de ces exigences fondamentales autour de l'administration et conseils de l'ordre. Nous devons imposer la garantie de l'indépendance. A cet égard notre cohésion suppose renforcement et élargissement des libertés. Notre solidarité implique en outre que soit consacré le loyalisme institutionnel et l'allégeance. Le conseil de l'ordre doit demeurer au-dessus de l'alternance politique, des intérêts personnels, copinage, clanisme, lobbys, du machiavélisme et/ou de mandarinat arbitraire et étouffant? il doit être neutre ! sa neutralité ne saurait évidemment signifier qu'il doit être apolitique, a-syndical et non partisan. Car, ce faisant il serait détourné de sa noble mission originelle. Par ailleurs nous nous trouvons aujourd'hui dans l'obligation de lier le conseil de l'ordre au développement de notre secteur. Notre solidarité et notre cohésion passent impérativement par notre engagement commun au devoir de cohabitation, sans disloquer, ni séparer, ni isoler notre «famille» et éparpiller nos rangs qui risquent d'être déstructurés et dessoudés par des idées destructrices et dévastatrices mises sur le compte des mentalités tordues et des humeurs de certains individus par manque de volonté ferme et par démagogie, ayant attisé les haines, libéré les vieilles rancunes et rancœurs, créé les querelles intestines, semé la discorde par des moyens peu honorables. Les exigences du développement induites par intégration du conseil de l'ordre nous conduisent à une nouvelle approche de la notion du conseil de l'ordre en tant qu'acteur indissociable et partenaire incontournable. Cependant le fonctionnement du conseil de l'ordre peut-il se concevoir en dehors des soucis et préoccupations majeurs de notre corporation ? mais le conseil de l'ordre doit se moderniser et se réformer dans le souci d'une meilleure «famille» et ne peut être détaché des réformes engagées. Toutefois notre solidarité s'inscrit sur un autre registre, dans une optique de modernité et d'universalité qui ont trop souvent fait défaut et nous n'avons pas fait preuve de dévouement et de civilité. A cet égard le conseil de l'ordre constitue un élément de régulation fondamental qui exigera une nouvelle discipline de la part de nos conseillers et l'adoption d'attitudes culturelles nouvelles. La sécularisation de la mission d'intérêt général commun devra donc devenir la règle pour nous tous. Ainsi le développement d'une culture ordinale et son instauration à une échelle plus large est à ce prix plus éloquente à plus d'un titre ! Il y faudra également la stabilité et la disponibilité de nos conseillers ; trop souvent cette nécessite est perdue de vue. Les missions d'intérêt général commun peuvent être réalisées que si cet impératif se trouve satisfait. Mais dans cette étape où les évènements prennent une dimension de plus en plus grande, nous sommes tous confrontés à des tâches de plus en plus lourdes et de plus en plus complexes. Notre cohésion passe-t-elle par une prise en compte scrupuleuse de toutes les mutations engendrées par les échanges que nous devons entretenir ensemble ? Notre solidarité passe aussi par la réduction du décalage que nous avons eu à souffrir pendant longtemps ; entre réalités multiples dans nos rangs et la mise en place de structures efficaces, efficientes, effectives et durables. En outre l'élaboration de nouveaux textes de lois est désormais incompatible avec une certaine forme de mimétisme juridique machinal qui donne une ineffectivité de nos règles de droit. C'est de cette façon que notre concertation fait notre union et notre force qui seront assurées. La prise en compte des réalités, des spécificités et des particularités et leur prise en charge réelle suppose que la mise au point des textes s'appuient sur les réalités de notre cher pays. Si devrait-être ignorée cette donnée fondamentale, pourrions-nous parvenir à notre solidarité commune et la cohésion de nos rangs ? Combattre le mimétisme institutionnel ne suppose-t-il pas que nous soyons capables de dépendre de l'influence extérieure dans ses aspects les plus réels à nos objectifs à long terme ? Sommes-nous conscients de tous les effets pervers induits par ce mimétisme dans notre conception et dans notre approche de la notion du conseil de l'ordre ? Il nous appartiendra de répondre à cette question de façon précise, car elle conditionnera le succès de notre avenir commun. Le réajustement des impératifs du conseil de l'ordre ne doit-il pas s'appuyer sur l'évolution de notre «famille» et s'accompagner d'une définition des priorités ? Perdre de vue cette préoccupation ne reviendrait-il pas à retarder les reformes déjà lancées et indispensables à notre secteur ? En conséquence, je me suis efforcé d'une façon inévitablement brève et réductrice d'exposer les traits les plus significatifs de notre «lien sacré» dans notre secteur. C'est à travers ces quelques éléments que je me suis permis de livrer à la réflexion de la base que je souhaiterai voir engager sur notre union, notre cohésion, notre solidarité notre concertation nos échanges bilatéraux, notre rapprochement, notre noble combat commun et notre lutte persuasive ! Au final je saisis cette bonne et heureuse occasion qui m'est offerte pour vous dire qu'il m'apparaît opportun que nos conseils de l'ordre soient des vecteurs d'impact de la nouvelle dynamique ordinale ; notamment du renforcement du vivier de nos réseaux entre les usagers, les conseils et entre nos établissements et les amener à intégrer ces enjeux dans leurs plans d'action afin de monter des partenariats réels, effectifs, innovants et durables et dont l'objectif est d'impulser des contacts réguliers et vivants pour une bonne gouvernance sanitaire. Nous aurons vraiment apprécié de travailler côte à côte pendant ces belles et nombreuses prochaines années pour les bons et loyaux moments que nous aurons à passer ensemble dans une bonne ambiance de collaboration qui saura rimer à la perfection, durant lesquelles pour le soutien que nous leur aurons donné. Ceci n'est qu'un salut et nous espérons que le temps nous permettra de nous revoir souvent afin de nous concerter et de parler du présent et de l'avenir communs de notre secteur. Nous espérons que nous serons amenés à nous revoir dans un futur proche et nous restons convaincus de l'essor que connaîtra la santé dans notre chère Algérie. Enfin tels sont les principaux challenges à relever tous ensemble et œuvrons pour un travail en meilleure santé en pensant à la création de valeurs communes à travers une réelle collaboration pour faire émerger un modèle de partenariat exemplaire à suivre pour réaliser ce sursaut ensemble. Compte tenu de ce qui précède, la citation suivante trouve toute sa signification : «?nous sommes des chevaliers de soins et les maladies sont nos champs de bataille. Nous pouvons, nous voulons et nous devons lutter pour que la santé en Algérie soit meilleure. Nos souffrances seront grandes, mais notre joie sera immense. Alors nous dormirons du sommeil rétablissant et récupérateur et juste d'amour victorieux?». Salut les grands hommes ! ? Tout en souhaitant tous mes vœux d'une bonne continuation et le meilleur pour la suite à nous tous une bonne et heureuse vie et un avenir florissant et brillant; nous tenons à nous saluer fraternellement et majestueusement. - Bienvenue sur le portail de la santé avec inscrit au fronton : «Aux grands hommes, le secteur reconnaissant» - «? A tout seigneur tout honneur.. » Votre humble confrère, le DSP de la wilaya de Mostaganem |
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