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Et c'est une
trivialité de style pour marquer ce changement, d'affirmer qu'entre l'époque
promotion sociale et l'ère de l'invention du filon mercantiliste, l'environnement
et le paysage culturels, politiques et socio-économiques du pays auront subi
les façonnages, que les hommes et les femmes dans une moindre mesure -celles-ci
n'ayant quasiment pas droit au chapitre, force devant rester à la tradition-
produits de ces ambiances auront donnés à la relation néo-clientélaire en
politique. Bien entendu chacun et chacune agissant selon les commandements de
son cadre de références, de son extraction sociale, de ses acquis cognitifs, de
son profil psychologique, de son parcours, de sa formation et selon ses
motivations. En la matière l'adaptation sociétale à de nouvelles pratiques fait
souvent fi de tout ce qui a précédé et érige ces dernières en règles de
conduite frisant la quasi-intangibilité, sous l'oeil bienveillant des gardiens
intéressés des nouvelles façons de faire.
S'il est indéniable d'attester qu'à l'indépendance la presque totalité des structures institutionnelles et toute l'économie du pays étaient vidées de leur potentiel humain européen en sa quasi-totalité, et qu'il fallut le remplacer par un autre, algérien, pour répondre dans l'immédiateté et l'urgence, aux besoins premiers et quotidiens des citoyens dans leur dénuement et d'assurer corollairement la gestion et le fonctionnement des biens laissés en déshérence ou devenus vacants. Il est également incontestable d'affirmer que la suppléance s'était faite avec ce qu'il y avait de disponible en compétences avérées, ou supposées. Il y avait 9 430 000 habitants en 1954 en Algérie dont 8 458 710 autochtones, parmi lesquels on dénombrait 1 322 cadres de conception et 7 095 cadres moyens. Alors que pour la population européenne qui comptait 971 290 habitants à la même époque, il y avait 16 715 cadres de conception et 31 963 cadres moyens (1). C'est-à-dire qu'à l'indépendance, il fallait, toutes proportions gardées, que 1 322 cadres algériens remplacent 16 715 cadres européens, c'est-à-dire 01 pour 13 environ, et que 7 095 cadres moyens algériens suppléent 31 963, c'est-à-dire 01 pour 5 environ. Autant ces chiffres sont parlants, autant ils contraignaient à l'impossibilité d'une solution alors. Mais il fallait assumer. D'ailleurs et pour ne prendre que l'exemple des conditions de nomination de certains hauts fonctionnaires, l'article premier d'un décret de 1962 disposait : «Nonobstant toutes les dispositions contraires, tout fonctionnaire ou agent public, ou tout citoyen habile à la fonction publique (c'est nous qui soulignons) peut être délégué : a- dans les fonctions de directeur général, de directeur, chef de service, sous- directeur des administrations centrales, d'inspecteur général et d'inspecteur de l'administration. b- dans les fonctions de préfet, sous-préfet, secrétaire général de préfecture, directeur de cabinet, chef de cabinet dans les départements algériens». (2) Donc cette conjoncture post- indépendance avait fait que le transfert de compétences de direction et de gestion des affaires du pays se fasse selon des conditions pour le moins, réduites au minimum. Oui mais, ce fut dés lors, le prélude à toutes sortes de dérives et de dérapages dans les diverses nominations du moment et à venir, justifiés par la pénurie en capacités et en aptitudes managériales. Cette justification par la rareté nous dit le regretté M'hamed Boukhobza a fait que : «Après l'indépendance c'est la promotion de dizaines de milliers de cadres et de personnes sans formation aucune à des situations professionnelles auxquelles elles ne pouvaient pas prétendre dans une évolution normale. Une véritable génération spontanée est sortie de l'ombre par la grâce de la révolution, aidée en cela par le départ des européens détenteurs jusqu'alors de tous les pouvoirs» (3). Et de poursuivre en disant, que cette situation, procura : «l'existence d'opportunités extraordinaires de promotion sociale qui n'auront plus à obéir à une circulation normale des compétences, mais à l'arbitraire du capital relationnel?» (4). Cet état des lieux est à imputer à la conjoncture post- indépendance du pays, car la fin de la colonisation de peuplement à la différence des autres formes de colonisation, a cela de particulier, mais d'essentiel -dûment en théorie- : - les autochtones recouvrent leur totale souveraineté. - se réapproprient leurs terres - reprennent leurs pouvoirs et -décident de leur devenir. Mais ces derniers, sauront-ils quoi en faire et comment le faire ? La fin de la colonisation de peuplement de l'Algérie a été chèrement payée et la transition fut brutale. Une pénurie de personnel apte à remplir convenablement sa mission fut servie à tous les rouages qui font qu'un pays fonctionne normalement. Et d'ailleurs ce vide ne pouvait dans l'urgence être comblé humainement. Sinon d'une manière aléatoire, dans la précipitation et bien entendu avec des conséquences forcément dommageables, tout de suite et pour longtemps. C'est Pandore -qui est une femme selon la mythologie grecque- ouvrant la jarre où Zeus avait enfermé les misères humaines. Le nivellement par le bas prit l'ascendant sur tout et élabora son œuvre. Du coup, tout devint accessible pour la médiocrité, pour l'indigence intellectuelle et pour toutes les formes de sous culture. Sept ans après l'indépendance, soit en 1969, nous dit M'hamed Boukhobza : «lors d'un recensement fait auprès des cadres de la fonction publique, on a relevé que 52 % des cadres occupant un emploi supérieur avaient un niveau scolaire n'excédant guère le primaire, et à peine 11,3 % disposant d'une formation supérieure» (5). Cependant, ce ne sont pas les retombées préjudiciables de cette période en elles-mêmes, qui font le plus de mal. Car pour diverses raisons, en plus de celles circonstancielles liées à la période de flottement post- indépendance, elles demeurent compréhensibles, puisqu'on ne pouvait faire autrement, sinon s'aventurer, comme ce fut le cas pour le tout venant de prétendus enseignants ramenés de l'orient arabe et grassement payés en devises fortes, qui fit que notre école ne produisit et durant longtemps que du gâchis, pour son malheur, pour celui des enfants d'Algérie et pour celui de l'Algérie entière. Mais c'est la continuation consciente de cette démarche, qui fait tant et plus mal, et malgré l'évidence des dégâts. Par ailleurs, et si depuis quelques années les diplômés de l'université- dont la première classée au palmarès des 100 universités africaines de l'année 2008 ,occupe la 36ème place- se comptent en Algérie, par dizaines de milliers, abstraction faite de la qualité des diplômes, qui n'est pas ici notre sujet. Il demeure évident que des relents de ces procédés de recrutement restent vivaces. Ils ont cependant connu des mutations, imposées par des impératifs de l'ouverture d'autres horizons plus attractifs mais moins exigeants. La migration s'est faite dés le début des années 90 vers les sphères politiques, dans le sens partisan, abandonnant ainsi l'institutionnel administratif et l'économique public car devenus plus exigeants, moins rémunérateur et peut être, plus transparents. L'articulation de ce transfert humain va s'enclencher avec l'amorce de l'ouverture démocratique, effet elle-même, des secousses sociales de 1988, qu'introduira l'article 40 de la constitution de février 1989, qui dispose dans son premier alinéa : «Le droit de créer des associations à caractères politique est reconnu». Cet appel d'air enflammera les appétits et donnera l'occasion à des centaines de frustrés prétendants à la direction politique du pays, de créer des partis, que l'euphémisme constitutionnel- levé enfin par l'article 42 de la mouture de 1996 de la loi fondamentale- qualifiait d'associations, et d'émerger. L'opportunité de figurer sur la composante des membres du congrès, du comité central, ou de l'organe exécutif d'un parti politique, tellement recherchée et désirée, des années durant, par de nombreux candidats éconduits pour diverses raisons, n'est plus le monopole, ni le privilège des adhérents du parti unique. Ce fut fait et acquis allègrement pour plusieurs postulants, dans la confusion, et le nombre important de partis crées ex nihilo, mais aussitôt défait à l'enseigne de l'éphémère succès face à la réalité du terrain, à la divergence des intérêts et à l'exacerbation des ego du leadership maladif. En trois ans d'existence la loi 89/11 du 5 juillet 1989 aura permis la création de 49 Associations à Caractère Politique, en plus du F.L.N historique, qui sous l'empire de cette dernière et en son avant- dernier article, était dispensé des formalités administratives de déclaration, mais devenait pareillement, une simple association à caractère politique, au même titre que toutes les autres. Cet affront fait au mouvement national, à l'histoire de l'Algérie contemporaine, à la mémoire des fondateurs du F.L.N et aux héros déclencheurs de la grande révolution de libération nationale sera réparé par l'ordonnance n°97/09 du 6 mars 1997 portant loi organique relative aux partis politiques. Ce fut la curée à la création des partis politiques, et on fera souvent de l'humour en Algérie, en parlant de 60 partis (hizb), par allusion à la division du coran, en 60 parties que font les musulmans maghrébins pour se faciliter l'apprentissage et la récitation du livre sacré. En 1998 et pour non-conformité avec la nouvelle loi sur les partis politiques, trente partis seront dissous. Mais du fait de l'enthousiasme et de la curiosité pour le politique et pas seulement, il y aura jusqu'à 10 partis représentés à l'Assemblée Populaire Nationale, avec un large éventail de doctrines idéologiques dont ne peut se targuer que l'Algérie de l'euphorie démocratique. Ce paysage politique nouveau offrant plus de places sur l'échiquier éponyme, facilitera la délocalisation clientéliste à la recherche d'ascenseur, vers toutes sortes d'élections, locales ou nationales. Cet exode en direction du nouveau centre d'intérêt va déclasser sans toutefois l'éliminer le déjà démodé, mais persistant clientélisme clanique, tribal, régionaliste, communautaire, corporatiste, népotique, ou confrérique, pour le remplacer par un autre à forte prédominance marchande et mercantiliste. Cette reproduction de l'indue sélection au recrutement qui maille désormais le champ politique partisan, va être facilitée, stimulée et excitée, par des pratiques clientélistes de bazar, mais au sens premier du mot. Il n'y a qu'à situer dans le temps la période qui a vu tous les trottoirs de nos villes squattés par des camelots militants méconnaissant ostentatoirement les services en charge du registre de commerce et ignorant effrontément les services fiscaux de l'Etat. Et au commencement, détail non négligeable, ce furent les places, les esplanades et les parvis des mosquées qui accueillaient les étals de siwak, de fioles d'extraits synthétiques de musc, et de livres de prosélytisme religieux de super marché. Et puisque le socialisme qui glorifier la promotion sociale et qui passait dans les préséances avant l'Islam et l'Arabe dans la constitution de 1976 en son article premier alinéa 2, fut éconduit et qui ne sera pas repris dans la mouture de la constitution de 1989. C'est donc l'ouverture de l'espace marchand national à l'économie de marché qui va représenter la deuxième mamelle à laquelle s'alimentera goulûment, pour ragaillardir ce néo-clientélisme à essence mercantiliste. Effectivement la garantie de la liberté du commerce introduite par la révision constitutionnelle de 1996 qui mit fin au monopole de l'Etat, favorisera l'émergence d'une catégorie d'importateurs manipulateurs qui auront devant eux un marché vierge et demandeur de tout. Le peuple découvrait l'abondance après des années de pénurie. L'occasion faisant le larron, ici l'aubaine créera de nouveaux riches ou plutôt d'anciens pauvres devenus riches, qui feront application stricte et littérale d'une des règles d'or du clientélisme politique, qui commande que l'argent appelle le pouvoir et inversement. Désormais aucune éthique n'est de mise. Dans toutes les contrées du pays où le tribalisme, le régionalisme, le clanisme et leurs clientélismes dans le sens arabe de mawlawia, décidaient de l'issue de toute élection par l'effet de ce que certains qualifiaient de démocratie de la dictature du nombre ou « démoc-tature », l'intrusion de l'argent va changer les éléments de l'équation électorale et par conséquent influencer les comportements. Certaines tribus qui jusque là défavorisées par le nombre, et demeurées clientes, sont, elles -mêmes à la faveur de la nouvelle donne -argent- devenues détentrices de pouvoirs par la grâce des élections. Les clans déclassés, surpris et en perte de pouvoirs et qui avaient accaparé le politique pendant que les anciens pauvres faisaient du business, vont eux-mêmes chercher pour retrouver leur statut, à utiliser les mêmes outils, et s'adapter aux nouvelles règles de s'engager en politique. D'où la mutabilité du clientélisme politique. Dans une wilaya de l'extrême Est du pays, une tribu dite grande, et qui avait depuis l'indépendance le monopole presque héréditaire de la représentation «populaire», s'est vue doublée, selon les clés du nouveau code, sur ses deux ailles, une fois au nord de cette wilaya et une autre au sud et presque dans son fief, par une autre numériquement minoritaire et qui classait en quatrième position selon l'échelle du nombre qui prévalait jusqu'alors dans cette wilaya en se contentant d'assumer son rôle clientélaire pour bénéficiait de quelques dividendes politiques. Désormais les dividendes sont payés par anticipation, cash, sonnants et trébuchants par les inventeurs du clientélisme politique, vversion filon mercantile. Le déclassement politique, du clan, de la région et de la tribu qui met fin à un vécu sociétal ancré dans les mœurs et subit des années durant d'un côté, et de l'autre, le dépassement indiscipliné par des militants, ou quasiment usurpateur des partis politiques, par les listes dites indépendantes qui pourrait s'analyser comme une réaction à un hégémonisme de parti, mais qui également pourrait signifier l'échec chez nous, de toutes les théories politiques, ne sont que les conséquences de la mutabilité mercantiliste du clientélisme politique. Car peut-on politiquement être indépendant ? Liste électorale indépendante, de quoi, par rapport à quoi, sinon dans notre cas national, indépendante, de qui, indépendante, par rapport à qui, ce qui peut-être se justifierait. Oui la société civile doit, elle, être indépendante financièrement et libre politiquement pour se défaire de toute tutelle, jouer son rôle de contre pouvoir, servir de relais à l'opinion publique et constituer une force de pression face aux gouvernants, car : «tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir » nous dit Montesquieu dans l'esprit des lois. Mais c'est une hérésie de se proclamer indépendant quand on veut pratiquer sans théorie la politique, chez nous ou bien ailleurs. Mais la réalité en Algérie est là pour confirmer s'il en était, l'hérésie, puisque dans une autre wilaya des hauts plateaux cette fois-ci, une liste dite indépendante avait concurrencé et battu à plate couture des listes de partis dits grands aux élections législatives de 2007 en emportant deux sièges de députés. Ainsi et par effet d'entraînement, la mutabilité du clientélisme politique contamina la pratique de l'acte politique dont l'incidence directe et visible sur les diverses assemblées élues, a été leur pénétration par effraction de godillots. L'élection devint alors un titre honorifique ostentatoire, quasi patrimonial, au lieu et place d'un mandat électif pour être au service de ses concitoyens électeurs. Désormais la représentation godillot a bouclé la boucle de la règle d'or -argent-pouvoir- qui étaie le clientélisme politique mercantiliste, il s'agit dès à présent et en définitive de se faire voir. M'avez-vous vu, Je suis riche et maintenant élu, je roule en 4x4 allemand ou japonais noir, ou berline de mêmes nationalités et de la même couleur, à vitres fumées, j'ai le portable dernier cri, je m'habille en griffé imitation chinoise et j'ai mes entrées. En somme, je suis notabilisé et désormais la cité compte avec moi. Je ne suis que par, ce que j'ai. Ma légitimité c'est ce que je possède et» choufouni». Et comme dit le sociologue Michel Maffesoli c'est : «Être possédé par les objets que l'on croit posséder, accorder de l'importance au sens esthétique des choses ?» (6) J'avais assisté le 20 mars 2008 à un match de 8èm de finale de la coupe d'Algérie 2008 à Sétif qui opposait l'E S M Koléa à l'équipe de football, d'une ville moyenne de la wilaya de l'extrême Est du pays que j'ai cité plus haut, qui avait réussi l'exploit de battre en 16èm de finale, le 21 février 2008 à Constantine, aux tirs au buts, le doyen M C Alger et auquel avaient également assistés trois godillots qui n'avaient aucun lien ni avec le sport en général, ni encore moins avec cette ville, mais étaient là en quête d'éventuels bénéfices et pour se faire voir en cas de victoire de la modeste équipe qui avait fait l'événement en battant le légendaire Mouloudia. Mais la prouesse ne fut pas au rendez-vous, les koléens marquèrent à la 4ème minute du match et recommencèrent à la 47 ème minute et nos trois mandataires s'éclipsèrent sans demander leur reste. Passer de maîtres de cérémonies à mauvais perdant sportif, c'est aussi cela être capable de mutabilité. La défaite est orpheline, mais la victoire a beaucoup de pères, dit le proverbe. Cela s'est vérifié de fort belle manière dans l'enceinte de l'ancien stade de sétif. Néanmoins, pris sous cet angle d'analyse, l'examen du phénomène est réducteur et avilissant, l'acte politique se trouve ainsi corrompu par l'actant, créateur de ce genre de clientélisme, qui s'illusionne en payant pour s'offrir une assise sociale éphémère puisque de circonstance, mais un véritable siège dans une assemblée, uniquement à son propre profit. Mais alors peut-on s'engager ou faire de la politique sans clientélisme ? J'en doute et je demeurerai dubitatif jusqu'à preuve du contraire, car dans tous les systèmes politiques les hommes et les femmes ont utilisé et continuent d'utiliser des clientélismes pour asseoir leur pouvoir. Ceci dit, reste la manière d'utiliser le clientélisme politique, ce rapport entre individus de statuts sociaux et économiques différents et inégaux qui jalonne l'histoire de l'humanité, partant du patricien de la Rome antique et son rapport à son client, au mawla arabe et son rapport à son esclave affranchi, en passant par les diverses formes de vassalité et ses rapports à la pluralité de catégories de souverains, pour enfin arriver, au clientélisme populaire mobilisateur et son corollaire, le clientélisme électoral, qui serait selon certains, indissociable du processus démocratique. Tout bien considéré, un mal nécessaire. Ainsi, de mon point de vue, la manière la moins agressive serait d'instiller de l'éthique dans le rapport clientélaire originellement inégalitaire en mettant en place un spectre, fil d'Ariane, dont un pan sera fait de savoir, de travail, d'effort et d'excellence, et l'autre face sera faite de mérite, de compétence et de talent, pour servir ses compatriotes. Vaste et exigeant programme, mais en retour, on préviendra, la violence, la compromission, l'exploitation des émotions et du malheur des êtres humains, et on proscrira la haine, les discriminations et les préjugés. C'est transcendent, mais, ?you may say I'm a dreamer? (7). BIBLIOGRAPHIE -1, 3, 4,5: M'hamed Boukhobza : Le transfert social de l'indépendance, la mutabilité urbaine, in René Gallissot, Les accords d'Evian-Casbah éditions.1997 -2- décret n°62/502 du 19/07/1962 J.O n° 03. -6- Michel Maffesoli : Iconologies, Albin Michel 2008. -7- John Lennon, paroles de «Imagine» 1964. |