Les travaux de maintenance du pont de Bab El Kantara ont repris hier, après le repos de l'Aïd El Adha, et seront axés surtout sur la pose d'un film d'étanchéité avant le coulage du béton armé et ce, en prévision de son ouverture aux véhicules dans les deux prochains jours. Selon le chef du projet, Amir Benahcine, à l'époque de la construction du pont, la seule technique connue était celle de la pose de plusieurs couches de ciment, pour assurer la protection de l'ouvrage d'art en question de l'infiltration des eaux pluviales.

« Pour le pont de Bab El Kantara, il y a avait deux couches que nous avons dû enlever, car elles ne sont d'aucune utilité aujourd'hui et les avons remplacées par un film d'étanchéité, qui est une technologie moderne, plus efficace et moins lourde.

Ce qui a été une occasion de profiter pour en alléger le poids du pont, par élimination des deux couches de ciment », ajoute-t-il. Toujours dans le cadre de l'utilisation des technologies modernes, notre interlocuteur révèlera que dans quelques mois, les travaux, qui continuent encore pour un temps en dessous du pont, porteront sur l'arc central de l'ouvrage dont l'échafaudage sera réalisé selon un nouveau procédé technologique jamais utilisé dans le pays. Une technique qui sera mise en œuvre pour la première fois à Constantine, profitant de l'opportunité que constituent les travaux de maintenance et de réhabilitation du plus ancien des ponts de la ville, à savoir celui de Bab El Kantara. Et de faire savoir que «pour les parapets, ou garde-corps du pont, même si leur hauteur se situe dans les normes internationales, soit un (1) mètre 20, nous sommes malgré tout en train d'étudier le moyen de leur ajouter quelques centimètres pour une meilleure protection des passants».