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« Notre principal
objectif est d'établir des relations de confiance réciproque, saine et efficace
entre les citoyens et l'administration. Et cette confiance réciproque passe
nécessairement et obligatoirement par la transparence dans le travail sur le
terrain, le respect des lois de la République et les réponses, sans démagogie
aucune, à toutes les attentes légitimes des citoyennes et des citoyens de cette
vaste wilaya de Médéa.
C'est là l'idée générale, qui résume en fait sa stratégie pour un développement local socio-économique réel de la wilaya, qu'a exprimée tout dernièrement M. Brahim Merad, arrivé à la tête de la wilaya de Médéa le 10 octobre 2010, lors d'une émission spéciale de la radio locale «Ma voix du Titteri» dont il était le principal invité. Une émission qui venait assurément à point ,nommé part M.Brahim Merad afin d'exposer ses visions et sa réponse aux citoyens. M ; Slimane Mabrouki, le directeur de cette radio locale,a ouvert le débat : «En tant que radio et presse de proximité, donc une courroie de transmission entre les citoyens et l'administration, nous vous rapportons cette opinion d'une frange de la population, notamment celle du chef lieu de wilaya qui dit que le nouveau wali de Médéa ne fait rien depuis qu'il est arrivé à Médéa. Qu'y répondez-vous monsieur le wali ? Et ce dernier, de dire : «Je tiens avant tout à vous remercier et à travers vous tous ceux qui se posent ce genre de questions ou expriment de telles idées, pour cette franchise. J'ai toujours cru et je croirai toujours en la presse de proximité qui donne la véritable information, bonne ou mauvaise. Vous n'êtes pas sans savoir que nous avons la responsabilité d'une vaste wilaya de 64 communes d'un total de près d'un million d'habitants. Les dix premiers mois passés m'ont permis de faire une connaissance de l'état des lieux et de recenser toutes les insuffisances et tous les besoins se rapportant au vécu quotidien et aux plus importantes préoccupations des citoyennes et des citoyens de cette wilaya. Et ceci a été possible à travers les sorties sur le terrain qui ont touché les 64 communes en plus des nombreuses sorties techniques sur les chantiers et dans certains quartiers des grandes agglomérations dont notamment le chef-lieu de wilaya. Aussi, je tiens à dire et à affirmer aujourd'hui que cette courte période de dix mois, si elle a été très bénéfique pour l'exécutif de la wilaya, ne peut raisonnablement pas permettre aux citoyens d'évaluer à sa juste valeur le travail accompli. Cependant, je pense que ceux qui pensent et affirment que rien n'a été fait depuis mon arrivée le 10 octobre 2010 le font à des desseins inavoués. Ce sont des personnes, et là j'espère très sincèrement me tromper, qui ne veulent aucun bien à cette wilaya. «Et M.Brahim Merad d'aller plus loin dans ses explications :»Nous travaillons sur des bases solides, selon le respect des lois de la République et de la réglementation en vigueur. Nous avançons doucement mais sûrement pour donner un nouvel essor au programme de développement local qui est actuellement mené à travers toutes les communes de la wilaya. Il faudrait cependant savoir que nous avons rencontré certaines situations anormales et contraires aux lois de la République à l'image et je ne vous cite que ces exemples, de l'espace artisanal d'el-Hamdania dont la commune-mère administrante, car se trouvant sur son territoire, est celle de? Tamezguida, dans la daïra de Médéa, alors qu'il était sous la coupe de la commune d'El Hamdania qui relève de la daïra d'Ouzera. Ou encore le parc des loisirs de Benchicao que nous avons dû fermer temporairement non de gaieté de cœur, jusqu'à ce que sa situation administrative et financière soit régler et ce dans l'intérêt de la commune de Benchicao et, à travers elle, de celui de la wilaya. De ce côté, notre conscience est tranquille. Tout ce que je peux dire aujourd'hui c'est que toutes les situations anormales et non règlementaires que nous avons rencontrées et recensées seront apurées et réglées. Abordant la stratégie adoptée à l'issue de cette période d'observation, M.Brahim Merad dira : «Elle est d'abord basée sur la transparence, l'intégrité et le degré de responsabilité, que nous souhaitons élevés, des hommes et des femmes chargés de la gestion des administrations, des communes, des daïras? Une stratégie qui s'articule autour de cinq axes principaux dont dépend grandement la réussite du programme de développement socio-économique : le rif auquel nous devons rendre toute sa valeur et toute son importance, la wilaya de Médéa étant une région agro-pastorale par excellence, à travers des projets réels et consistants pour mettre un terme à l'exode rural et encourager le retour des populations sur leurs terres pour revaloriser les immenses ressources que recèlent l'agriculture et l'élevage sous toutes ses formes. Comme deuxième axe, il y a l'habitat et nous mènerons à bon port et dans les meilleures conditions possibles le programme très ambitieux de son Excellence M. le Président de la République avec comme objectif de donner un toit à chaque famille le méritant. Vient ensuite l'investissement sans lequel il serait vain d'espérer un développement local socio-économique réel. Et je saisis cette occasion pour dire aujourd'hui que nous sommes sur la bonne voie pour une rzlance ou plutôt und épart réel de l'investissement, créateur d'emplois, dans notre wilaya. Comme quatrième axe essentiel nous avons la réorganisation du code des marchés et de celui des cahiers de charges pour une réelle transparence et une meilleure efficacité dans tout projet quel qu'il puisse être. Le cinquième et dernier axe, le plus important à nos yeux, est celui de la prise en charge de façon réaliste (finances disponibles, faisabilité, temps nécessaires?) de tous les besoins vitaux des populations, aussi bien rurales qu'urbaines, comme l'eau potable, les réseaux d'assainissement, la santé, l'éducation, l'enclavement de certaines zones rurales, l'emploi pour les jeunes et les moins jeunes, la régularisation de cette situation récurrente du commerce informel, la sécurité des personnes et des biens, la lutte contre les maux sociaux comme les stupéfiants, la mendicité? |
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