Le président démissionnaire de la saison écoulée Mohamed Benhalima, cité dans un article intitulé « un club victime
de l'indifférence », se défend et a tenu à apporter des précisions : « c'est
vrai que je n'ai pas tenu mes promesses faites à maintes reprises aux joueurs,
et ceci pour la simple raison que je n'ai pas voulu m'aventurer dans l'inconnu.
En d'autres termes, je n'ai pas mis la main à la poche pour un club qui a
toujours le compte bancaire bloqué.
Or, tout le monde sait que le club est criblé de dettes. De ce fait, je
n'ai pas de garantie pour mon argent. Avec les autorités locales et de wilaya,
j'ai tout tenté pour trouver une issue adéquate. Malheureusement, rien n'a été
fait, et je me suis retrouvé seul à me battre. Ce qui est fait est fait, à
présent, il faut trouver des solutions à ce problème de dettes, et je souhaite
de tout cœur que les autorités locales et de wilaya prennent carrément ce
problème en charge, en épongeant les dettes. Je répète encore une fois et
officiellement que je suis prêt à revenir et à prendre les destinées du club,
en mettant deux milliards de centimes sur la table, à la seule condition bien
sûr que les dettes soient totalement épongées. Personne n'ignore que le
football ne peut fonctionner sans le nerf de la guerre », conclura le président
démissionnaire.