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Comment
appréhender les racines des actes de la violence, quand celle-ci se banalise
dans nos comportements au quotidien ? La violence est définie comme ce qui agit
sur quelqu'un contre son gré, en utilisant la force. Quant à la violence
scolaire, ce sont ces actes violents, physiques ou verbaux, exercés par les
élèves sur d'autres élèves ou des enseignants. La violence dans sa dimension
sociale est à l'origine des dysfonctionnements des développements de la
société. Elle est multiforme et peut se manifester à différents niveaux, affectant
toutes les couches sociales. Ce sont les quelques postulats choisis durant une
journée d'étude consacrée à ce thème d'actualité « Main dans la main contre la
violence». Dans son allocution d'ouverture, le wali Attallah
Moulati a esquissé les contours d'une analyse d'un
phénomène sociétal bien présent et palpable dans nos relations de tous les
jours. Des facteurs se croisent à la fin, pouvant porter atteinte à des
équilibres sociaux et l'effondrement des valeurs ancestrales. La sonnette
d'alarme est alors actionnée. Le phénomène de la violence se généralise,
touchant tous les secteurs, l'école, les stades de foot, les établissements
hospitaliers ou encore la mosquée. Des conflits générationnels ne font
qu'accentuer le phénomène. Le wali a appelé les intervenants à se pencher
davantage sur la question, à saisir et identifier le phénomène pris dans sa
globalité, dans différentes optiques d'analyse. La violence fait réagir la
société dans son ensemble, demandant des explications et surtout des solutions.
Nul n'est épargné et les retombées risquent d'être plus importantes, du moment
que des pans entiers de la société sont affectés, économie, sécurité, famille,
femmes, enfants. La violence frappe aveuglement et les conséquences se révèlent
souvent désastreuses.
Un orateur citera quelques causes, individuelles, sociales, démembrement de la famille, inégalités sociales et économiques, tribales ou claniques. Ou culturelles. Le conférencier préconise la mise en place d'une politique préventive, en sus du volet répressif, développement de l'Education et l'amélioration des conditions de vie. A noter que diverses institutions concernées ont pris part à cette journée : Education nationale, DAS, DJS, Affaires religieuses, Université, Justice, Santé, services de Sécurité et Mouvement associatif. Plusieurs activités inhérentes au sujet du jour se tiendront jusqu'à la fin du mois courant. La journée, organisée sous l'égide de la wilaya, aura à jeter une plate-forme des études à mener, sociologique, économique démographique, sécuritaire, psychologique ou urbanistique, d'une société mise à rude épreuve par des mutations parfois prises à la légère. Les établissements éducatifs et leur environnement immédiat, pour ne citer que cet exemple, sont chaque jour soumis à des cas de violence latente, les agressions sont signalées par des parents désemparés. |