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Oran :
Hausse inexpliquée de certains produits subventionnés par l'Etat: La direction du Commerce veut sévir
par J. Boukraa ![]()
De
nouvelles augmentations inexpliquées des prix de certains produits de première
nécessité ont été constatées par les consommateurs depuis le début de l'année.
Cette augmentation soudaine suscite plusieurs questions quant à une forte
probabilité d'augmentation du prix de plusieurs aliments en 2018. Les
associations de protection du consommateur ont reçu plusieurs réclamations de
la part des citoyens. La situation de hausse «sauvage» des prix des denrées de
première nécessité sur les marchés a poussé les services concernés, et à leur
tête la direction du Commerce, à renforcer le contrôle. Le directeur du
Commerce a indiqué sur les ondes de la radio locale que les brigades mobiles
sont sur le terrain pour connaître les raisons qui ont poussé les commerçants à
augmenter les prix. Le même responsable a indiqué que le contrôle touche en
premier lieu les prix des produits subventionnés par l'Etat comme le pain, le
lait en sachet, le sucre, l'huile, la farine? Aussi des enquêtes seront menées
sur les autres produits, et ce en se référant au prix des produits sur le
marché mondial.
En effet, depuis le début de l'année, le consommateur assiste à une hausse générale ayant touché la majorité des produits, notamment les produits laitiers, les légumes secs, fruits et légumes? La hausse des prix des produits alimentaires de consommation courante est à l'origine de tensions sociales. Les Algériens commencent l'année comme ils l'avaient terminée: en déboursant plus pour des dépenses de base. Du rayon des produits laitiers à celui des boissons non alcoolisées en passant par certains détergents, les consommateurs ont remarqué une hausse des prix, plus ou moins importante, depuis début janvier. Les prix mondiaux des produits alimentaires ont augmenté de 8,2% en 2017 par rapport à 2016, avec notamment une flambée du lait, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Si les produits importés sont les plus touchés, la production nationale n'est pas en reste. |
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