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Les habitants de la mechta Chaâbna,
relevant de la commune de Sidi-Ouriache (daïra de Oulhaça), à une cinquantaine de
kilomètres à l'ouest du chef-lieu de wilaya, s'estiment marginalisés car ne
disposant pas assez de voies de communication. Cette région aurait pu être une
destination touristique des plus prisées ou un modèle à suivre en matière de
développement rural. Mais cela n'a pas été le cas et ne le sera pas de sitôt.
La localité semi-rurale, qui borde la Méditerranée sur plus de 6 km, possède
tous les atouts qui lui auraient permis de «vivre» indépendamment des rallonges
budgétaires octroyées par l'administration communale. Ses paysages
paradisiaques et ses vastes plaines, qui surplombent la mer, pourraient lui
générer d'importantes recettes, pour peu qu'elles soient mises en valeur et
exploitées à bon escient. Les habitants n'ont cessé de réclamer depuis des
années aux élus locaux la réalisation d'une piste carrossable pour désenclaver
leur mechta en direction de la plage Malous comme
vers d'autres contrées. Pour rejoindre l'autre rive, ils affirment qu'ils sont
obligés de parcourir 12 km passant par les localités voisines de Sidi-Rahmoun et Sidi-Yacoub. Les
contestataires plaident pour la concrétisation d'une voie de communication de
03 kilomètres environ pour mettre un terme à leurs désagréments notamment pour
acheminer leurs produits agricoles vers les marchés de gros de fruits et légumes,
à Rachgoun ou Remchi. Pour
en savoir plus, nous avons tenté à plusieurs reprises d'entrer en contact par
téléphone avec le maire de cette commune, mais sans résultat.
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