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Mal nommer les choses c'est
ajouter au malheur du monde (Camus)
Quand l'outrance se rajoute à l'insignifiance pour caractériser les prétentions de politicards rétrogrades qui ont pris le «boullard» en cette année électorale qui s'ouvre en France, il y a de quoi égarer sa sagesse, occire son latin et enterrer sa raison. Cela constitue pour eux ce pain bénit qui autorise la libération du discours inflammable et l'émergence par médias interposés de toute une faune sans foi ni loi, qui n'a d'yeux que pour ses propres ambitions, souvent démesurées pour les uns, toujours revanchardes et vindicatives pour d'autres, sans assises rationnelles et dénuées de tout humanisme et générosité. Promouvant ainsi un discours pénible, emprunté savamment aux années noires de la collaboration du temps de l'occupant allemand, la horde qui s'apparente à une forte meute d'hyènes affamées a pris une certaine forme d'assurance, boostée en cela par une impunité scandaleuse, voire un acquiescement complice des tenants de la décision et des caciques-ventouses du pouvoir apparent dans l'Hexagone. Sinon en quoi Nicolae Sarkozy, Enrico Ciotti ou Carlos Valls sont ils des Français plus légitimes que soixante-sept millions d'autres pour tenir les propos les plus stigmatisant et les plus virulents à l'encontre d'une grande partie de la communauté nationale en raison de ses croyances, de sa foi et, excusez du peu, de ses tenues vestimentaires ? Qu'est-ce qui peut donc les autoriser à user d'un langage racial de caniveau pour ensuite le lancer aux visages des musulmans de France, en relayant savamment l'amalgame et l'insulte, munie d'une haine qui n'a plus jamais été usitée en France depuis la période vichyssoise. Tel est le constat nauséabond du moment qui met à la «une» plusieurs personnages-repoussoirs, opportunistes notoires, politicards alimentaires et prédateurs invétérés, décriés par plus de 80% de la population française, qui se servent dans les poubelles des discours répugnants pour amener dans le débat politique la peur et la haine en se proposant de servir d'escorte et de garde rapprochée à Marine Le Pen, sans que cette dernière n'en ait formulé le besoin. Le ridicule dans cette histoire éclatante d'horreur est que ces «insulteurs amateurs» sont quasiment tous des néo-français de fraîche date, français cocotte-minute made in China, approximatifs et contrefaits, qui n'ont aucune ressemblance ni avec la forme ou l'apparence, ni avec l'esprit du gaulois d'origine. Personnages basanés, montés sur courtes pattes, talonnettes et semelles compensées en guise de taille, difformes, bourrés de tics, à la démarche de canard, portant presque toujours des prénoms et des noms peu orthodoxes et qui se veulent être les portes-drapeaux d'une France purifiée de ces hommes et de ces femmes ramenés d'ailleurs pour reconstruire et revivifier ce qu'est devenu le pays aujourd'hui. Il est reproché à ces derniers le fait de porter en eux cette «tare» ou cette «qualité», c'est selon, d'avoir mis au monde une descendance culturellement et cultuellement fortement connectée à ses racines, indissoluble dans le moule du soumis ou de l'esclave de service qu'on lui propose. Quelles déviances et quels blasphèmes pour ces objets marchands bien identifiés qui peuplent la fachosphère. Se sont-ils simplement regardés un seul instant dans la glace pour se convaincre sans rire de leur «gauloisité». Cette pseudo «race» de Français qui se veut de «nouvelle souche», plus française que l'originale, n'a qu'un seul rêve et qu'une seule cible dans le viseur : l'Islam et les Français de confession musulmane. Elle appelle de tous ses vœux une immigration-esclave, serviable et corvéable à merci, rasant les murs des villes et village de France, ressuscitant ainsi les fameux «ya-ouleds» ou «y a bon Banania» comme du temps béni des colonies. Il s'est même trouvé des personnages politiques qui, dans un passé récent, furent de premier plan et qui demandent aujourd'hui «aux petits sauvageons d'être discrets», c'est-à-dire de se mouvoir dans l'espace public tête baissée, en parlant à voix basse et si possible adopter la loi du «Mariage pour Tous», sinon son esprit ! La proposition n'est pas si éloignée de ce que proposent Nicolae, Enrico ou Carlos. Ou doit-on considérer cela comme une simple coïncidence ou un simple malentendu cher M. Chevènement ? Vous, ce personnage haut en couleur, précédé d'une aura d'humaniste et d'homme de raison, vous qui avez accepté de tenir le rôle du Prévôt de circonstance qui mettra sous surveillance serrée les banlieues et la communauté musulmane, avec la complicité de tous ces faire-valoir qui se bousculent au portillon des abandons et se sont érigés en docteurs de la foi et de tout le reste. A la volée, il y a à retenir Tahar Ben Jelloun, Mohamed Moussaoui, Tarek Oubrou et autres, serviteurs serviles, toujours prompt à se «sacrifier» pour rendre service afin de bénéficier des grâces et des subsides de la Sarko-Hollandie, quitte à marcher sur l'honneur et les cadavres des siens. Non Monsieur J. P. Chevènement, rien ne vous obligeait à servir de lance-flamme à ce résidu de socialos-sionistes sans valeurs ni repères historiques alors même que vous bénéficiez d'une forte sympathie auprès de la communauté musulmane qui a voté en masse pour vous lors de votre engagement pour les présidentielles de 2002. Par votre acceptation de présider cet OVNI, dernière aberration dénommée «Fondation pour l'Islam», dominée par ces franco-serviles, tous très proches du palais royal de Rabat, vous n'ignorez certainement pas que vous dilapidez votre capital sympathie auprès de la communauté musulmane. N'avez-vous pas encore compris ou bien vous faites semblant de ne pas comprendre le cri de ces banlieues ghettoïsées qui, depuis la «Marche des Beurs en 1983», crie à qui voudrai bien l'entendre «que ce qui se fait pour nous et se fait sans nous, se fait forcément contre nous». L'autre escroquerie qu'est SOS Racisme qui a récupéré le mouvement n'est plus que le fantôme de l'idée-piège d'origine et c'est ce destin-là qui est réservé au machin qu'on vous a offert pour meubler vos loisirs de sage au chômage. Nombreux sont ceux qui sont tristes pour vous et comme dirai l'autre : On ne s'attendait pas à ça de vous !!! Mais hélas ! Imaginez-vous un seul instant que si la proposition qui vous a été faite et que vous avez acceptée avec aisance avait consisté à vous mettre à la tête d'une institution qui encadrerait la communauté juive ? Auriez-vous acceptez ? La réponse coule de source, parce qu'elle ne peut être que sans équivoque, claire et limpide, empreinte de prudence, de peur et de lâcheté. C'est donc bien ce concept dégradé de cette pratique politicienne qui prévaut dès la bascule des années 2000 avec l'émergence de ces hommes politiques prédateurs-alimentaires qui polluent depuis plus d'une décennie déjà et l'espace et le débat dans l'Hexagone en poussant petit à petit, par touches sournoises et successives, tous les opportunistes de France et de Navarre dans les bras de la bête immonde. Marine Le Pen et Papy Jean-Marie n'en demandaient pas tant. Merci pour eux ! C'est ce type de pratique de basse politique qui vient conforter les thèses des déclinistes estimant que le personnel politique est le principal vecteur qui, par son comportement, promeut et renforce leur théorie du fait qu'il participe en toute conscience au déclin de la France par la mise en œuvre de politiques qui n'ont eu pour résultats tangibles et mesurables que : - la baisse de la France dans les classements économiques internationaux (niveau du PIB par habitant, taux de chômage, etc.) et dans divers classements éducatifs et sociaux ; - le recul du système social, religieux et moral français par rapport à d'autres pays d'Europe ; - les problèmes récurrents de violences urbaines notamment visibles aux travers des émeutes urbaines françaises avec une véritable crise structurelle dans les banlieues; - la perte d'influence de la France au Maghreb, en Afrique sub-saharienne et dans le reste monde. Et tout cela à cause de quoi ? A cause de cette prétention interventionniste empruntée aux américains par Nicolae Sarkozy pensant qu'en attaquant la Libye et en assassinant Kadhafi il se constituera une stature de chef d'Etat, voire de chef de file d'une coalition occidentale. L'aventurisme au Moyen-Orient de son successeur François Hollande sous l'impulsion du lobby sioniste qui le marque à la culotte depuis son élection a fait le reste et Carlos Valls qui veut faire admettre que le terrorisme s'attaque à une civilisation occidentale et véhicule les relents d'une guerre de religions, lance des écrans de fumée en gesticulant de façon ridicule. C'est tout simplement des attitudes indignes et mensongères de responsables politique arrivés par la voie d'un véritable malentendu de l'histoire au sommet de l'Etat français et dont les conséquences sont désastreuses. Et insatiables comme tout mort de faim, ils en redemandent pour 2017. Le fait est que les pays européens les plus catholiques comme l'Italie, l'Espagne ou la Pologne n'ont jamais ou rarement fait l'objet d'attentats de la part d'extrémistes islamistes et la civilisation comme le mode de vie occidental n'ont jamais constitué un objectif de guerre pour les tenants du terrorisme, sinon tout l'Occident aurait été ciblé, ce qui est loin d'être le cas. A l'analyse il apparaît clairement que les attaques contre la France visent avant tout son aventurisme guerrier se croyant encore en mesure de jouer au gendarme du monde avec les velléités des petits bras comme Sarkozy, Valls ou Hollande. Sinon comment expliquer que seuls les pays qui participent à cette coalition qui veut poser à la manière du cow-boy son pied sur l'or noir du Moyen-Orient et faire taire les Etats récalcitrants, soient les seuls dans le viseur de Daesh sans distinction de religion ou d'appartenance civilisationnelle (Turquie, Arabie saoudite, Qatar, France, USA...), alors que le reste du monde vit et commerce en toute sérénité (Chine, Hollande, Suède, Japon, Corée, Canada...). Toufik, le philosophe de la Courneuve, dans le Neuf Trois, très au fait de l'actualité ne se laisse pas du tout tenter par ce marché de dupes. Il s'est juré qu'en mai 2017 s'il ne lui resterait qu'à choisir entre Sarkozy, Hollande ou Marine Le Pen, son bulletin de vote à l'instar de ceux de toutes les banlieues de France ira se poser sur la personne qui n'osera jamais utiliser la Gaule comme fond de commerce avec l'habit d'un Astérix d'emprunt. Il suggère aussi en toute amitié à quelque vilains prétentieux à la magistrature suprême qui se reconnaîtront que la Hongrie comme la Catalogne ne sont qu'à quelques heures de TGV, que le billet d'un aller simple est à la portée de toutes les bourses et qu'il se proposera de donner de sa propre personne, le cas échéant, pour engager une collecte à leur profit si cela s'avèrerait nécessaire. (*) Consultant informaticien «Systèmes et Réseaux» - LYON |
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