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victime d'un AVC: Le journaliste Salah Chalal n'est plus

par Houari Barti

Salah Chalal, notre collègue au Quotidien d'Oran pendant près de dix années, notre confrère, notre ami et notre frère, est parti hier rejoindre sa demeure éternelle. Victime d'un accident vasculaire cérébral mercredi dernier, Salah a rendu l'âme hier à l'aube après avoir subi la veille une opération chirurgicale délicate au niveau du cerveau. C'est la consternation au niveau de toutes les rédactions d'Oran, notamment celles du Quotidien d'Oran, de la Voix de l'Oranie et du Journal de l'Oranais, où le défunt avait marqué les esprits par son professionnalisme, sa beauté d'âme et son ouverture d'esprit. Des qualités que ses collègues de l'EGSA (Etablissement de gestion des structures aéroportuaires), direction qu'il avait rejointe, il y a presque une année, en tant que responsable de la communication, le garderont aussi longtemps en mémoire. La soixantaine dépassée, Salah Chalal avait senti en effet le besoin de prendre un peu de distance avec ce métier de journaliste. Un métier dur et ingrat, auquel il avait donné les meilleures années de sa vie. Il était fatigué de cette pression quotidienne et de tous les instants, qu'imposent la quête de l'information, la phobie du ratage et la douleur que suscite parfois l'exercice d'écriture. Il était «un homme heureux» - ce sont ses propres mots - de pouvoir profiter enfin de ses week-ends, comme tout le monde, en famille. Car la famille comptait beaucoup pour lui. Il était père de six enfants. Un père dévoué et un grand-père comblé. Il aimait beaucoup sa ville, Oran, la ville qui l'a vu grandir. Il était aussi très attaché à sa région d'origine, le village d'Ath Abbès, dans la wilaya de Béjaïa, région de ses ancêtres, qu'il visitait presque chaque année pour se ressourcer. Mais ce que fut son plus grand amour reste incontestablement son pays, l'Algérie. C'est en tant qu'enfant de ce pays qu'il a toujours vécu et c'est en tant que tel qu'il est parti. Pour cela, on te dit merci. Adieu l'ami.