
Les procédures réglementaires sont en cours pour que
la station urbaine de bus et de taxis de l'avenue Zaâmouche,
ou de la gare de chemin de fer comme l'appelle la majorité des citoyens de la
ville, soit mise à la disposition de l'APC de Constantine, a annoncé le
secrétaire général de la wilaya, M. Abdelkhalek Sayouda au cours de la réunion du conseil de wilaya qui
s'est tenue mardi 1er mars au cabinet. La gestion de cette infrastructure de
transport urbain bâtie sur un terrain propriété de la société nationale de
transport ferroviaire (SNTF), permettra à la fois à la municipalité d'avoir des
recettes supplémentaires et aux usagers de trouver des lieux propres et
sécurisés, a considéré le secrétaire général de la wilaya.
Et ce dernier d'indiquer que le président de l'APC,
le directeur du transport avec le directeur des biens de l'Etat, sont chargés
de compléter les procédures réglementaires nécessaire afin de transférer la
gestion de la station à l'APC de Constantine ». Intervenant à ce propos, le
directeur des transports de la wilaya, M. Khelifi, a
signalé que sa direction s'est mise d'accord avec les responsables de l'APC
pour utiliser une procédure simple comme celle qui a été utilisée pour le
théâtre de verdure de Zouaghi, propriété du secteur de la culture, qui a été
mis à la disposition de la municipalité qui est en train de le gérer. La
discussion qui s'était glissée sur l'aspect juridique de la propriété privée,
du transfert de celle-ci vers le domaine public de l'Etat, etc., a débouché sur
la signature d'une simple décision de mise à disposition par le secteur
concerné, associé à celui des biens de l'Etat. « Cela permettra, indique M. Sayouda, de mettre à l'aise le contrôleur financier de
l'APC pour accepter d'avaliser la nouvelle recette qui sera générée par cette
station. Elle permettra aussi à l'APC de confectionner un cahier des charges
pour mettre en adjudication la station urbaine. Et la gestion sera donc
rétrocédée à l'adjudicataire qui devra répondre de la gestion de
l'infrastructure qui se trouve actuellement à l'état d'abandon total : les bus
et taxis stationnent et ne paient rien, la saleté gagne du terrain, les
équipements sont livrés à la dégradation des marginaux qui utilisent la station
comme un refuge et donnent à celle-ci un aspect où la sécurité, surtout de
nuit, est absente, ce qui n'est pas totalement faux, etc. « Je crois que de la
sorte, a conclu le secrétaire général de la wilaya, chacun y trouvera son
compte : l'APC qui aura une recette supplémentaire, le gestionnaire de
l'infrastructure et les usagers qui seront à l'aise pour prendre les moyens de
transport».