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Est :
Constantine - Ses prix en chute libre depuis quelques jours: Le poulet cédé entre 130 et 140 dinars le kilo !
par A. Mallem ![]() Le prix du poulet à 130 et 140 dinars le kilo, c'est
à peine croyable par ces temps où c'est plutôt l'inflation des produits
alimentaires qui fait l'actualité. Pourtant, c'est la vérité et cela nous a été
signalé, hier, dans la ville de Aïn-Abid,
daïra connue à l'échelle nationale par l'abondance et l'excellence de sa
production agricole. Hier, des citoyens de cette ville nous ont surpris en nous
apprenant que le poulet de chair venait de tomber de haut, de très haut, dans
leur région, en se vendant au consommateur sur les marchés publics entre 130 et
140 dinars le kilo.
Prenant contact avec deux fellahs de la région avec lesquels nous avons l'habitude de discuter et de s'informer sur les problèmes du monde agricole, ces derniers nous ont confirmé le phénomène de la chute drastique du prix du poulet de chair et ont essayé de nous expliquer que ce phénomène résulte de la cessation d'activité de nombreux petits aviculteurs qui, premièrement n'arrivent plus à soutenir le rythme et les prix imposés par les gros producteurs « et secundo, ont-ils souligné, ils n'arrivent plus à tenir avec l'inflation du prix de aliments dont le quintal à atteint aujourd'hui 5 000 dinars sur le marché parallèle où ils sont contraints de s'approvisionner à cause de l'insuffisance des quotas offerts par le secteur public. Aussi, avec les problèmes de la sécheresse qui dure, les petits aviculteurs liquident leur production et mettent, l'un après l'autre, la clé sous le paillasson. La crise ne touche pas les gros producteurs, ont-il souligné. C'est aussi la période où les producteurs des légumineuses qui font la culture sous serre mettent leur production sur le marché. Un autre fellah a expliqué la chute brutale du prix du poulet par le fait que « de nombreux citoyens commencent à se serrer la ceinture et adopter une certaine austérité face à l'inflation qui touche aussi les produits alimentaires, les prix du transport qui ont augmenté, etc. Maintenant, les citoyens apprennent à bien gérer leur budget alimentaire », croient savoir nos interlocuteurs. |
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