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Toujours
dans le cadre des divers problèmes qui distinguent la fonction publique et le
fonctionnaire et qui empêchent l'exercice de ses fonctions d'une manière
logique et légale. Et aussi donner la vraie et la bonne image de la fonction
publique. Et le problème fondamental dont nous parlons et que nous essayons
d'aborder est l'»éthique». Ce problème, qui constitue l'épine dorsale et le
principe fondamental de la réalisation de l'intérêt public, reflète également
l'image de l'agent public. Ou nous continuons à étudier les différents aspects
de ce problème, et essayons de mettre en évidence les points et analyses les
plus importants. Dans cet article, nous abordons l'un des points que je considère
être l'un des fondements sur lesquels repose l'infrastructure éthique du champ
fonctionnel. Inévitablement, certains poseront des questions sur la proposition
que j'essaie de présenter, elle est simple mais très importante car certains
peuvent voir qu'elle est facile à incarner, tandis que d'autres estiment
qu'elle est difficile, voire impossible de se concrétiser en raison des
circonstances dans lesquelles vivent la société en général et le fonctionnaire
en particulier.
La proposition que j'essaie de présenter est un mécanisme de leadership et d'orientation pour un comportement éthique. C'est simplement «encourager un comportement éthique». A travers cette approche, nous aurons plusieurs questions à l'esprit : qu'est-ce qu'un encouragement et comment encourageons-nous un comportement éthique? Qui encourage les comportements éthiques? Cet encouragement sera-t-il reconnu par le fonctionnaire? Nous tenterons de donner à toutes ces questions une réponse plus logique et légale. « Cheerleading » ou l'encouragement est un processus et un acte dont le concept diffère d'un domaine à l'autre. Mais dans le domaine que nous étudions, c'est-à-dire le comportement éthique au travail, dans la fonction, l'encouragement change de concept et de rôle pour devenir une force motrice et d'orientation du comportement, des actions et des mouvements du fonctionnaire. Ce dernier dans l'exercice de ses fonctions n'est pas le même que la personne normale dans sa vie quotidienne et privée. Dans son domaine d'activité, des lois et des règlements régissent, contrôlent ses actions et ses mouvements. Il est donc tenu de respecter les mesures et les lois qui lui sont imposées et qu'il ne peut ni contourner ni exploiter pour son intérêt privé, pour son bénéfice personnel. L'encouragement du comportement éthique est réalisé conformément aux normes et aux mesures. L'encouragement commence à partir de la période de formation, où le fonctionnaire bénéficie en premier temps d'une formation initiale et de la formation continue tout au long de sa carrière. Dans les deux cas, l'encouragement éthique est obtenu par le développement d'une mesure formative de l'éthique et d'un programme riche axé sur tous les mécanismes et mesures qui définissent, orientent et surveillent le comportement du fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions. En particulier, celles prescrites et réglementées par la loi et le règlement, ainsi que les méthodes à suivre qui montrent au fonctionnaire comment incarner le comportement idéal et ses conséquences, qu'il soit fait ou non. Nous pouvons tous noter le manque d'importance de cet aspect de la part de l'administration publique algérienne. Nous notons également par ailleurs le désintérêt du fonctionnaire pour cet aspect, selon lequel il considère que ce n'est pas de sa responsabilité ou qu'il n'est pas concerné ou a également invoqué l'absence de formation et de l'encadrement sur le terrain. Oui, c'est peut-être la réalité dans laquelle nous vivons. L'absence et l'insuffisance d'attention de l'administration publique à cet égard ont entraîné une augmentation des fléaux et des comportements contraires à l'éthique qui ne reflètent pas pleinement l'image réelle du fonctionnaire et de la fonction publique. Nous notons également le manque de structures et d'organes spéciaux pour l'éthique. Tout dispositif dont le rôle est d'encourager, orienter et contrôler le comportement du fonctionnaire dans l'exécution de ses fonctions. Ces dispositifs peuvent consister en des personnes qualifiées pour jouer le rôle de mentor et de superviseur moral tel qu'un psychologue... Le rôle d'un psychologue occupe une place importante dans l'environnement de travail, en particulier dans les conditions sociales du fonctionnaire. Pour cette raison, il est nécessaire que des programmes et cours de formation et de sensibilisation spécifiques doivent être soulignés. Encourager un comportement éthique «n'est pas une tâche impossible, mais plutôt difficile compte tenu de la situation de la société et du fonctionnaire en particulier. Mais le manque d'importance pour cet aspect ou la négligence a entraîné et continue de détériorer de plus en plus le comportement éthique du fonctionnaire. En particulier, les administrations publiques doivent accorder toute leur attention à cet aspect et prennent la formation, un mécanisme d'orientation, un guide et un départ vers un monde et un environnement fonctionnel dominés et caractérisés par un comportement éthique idéal. L'attention accordée en priorité à la formation et à l'octroi de tous les droits au fonctionnaire dans ce domaine recevra inévitablement une réponse positive de la part de ce fonctionnaire. en bénéficiant de ses droits, et notamment la formation qui lui permet et lui donne l'occasion d'assumer des postes et des responsabilités tout en améliorant ses conditions scientifiques sociales, économiques et même culturelles il se sentira probablement comme un véritable fonctionnaire qui fait son travail et accomplit ses missions parfaitement. Inévitablement, quand le fonctionnaire bénéficiera de son droit à la formation, à l'orientation et au mentorat, cet encouragement éthique sera bien accueilli par lui et plus encore sur le terrain. Les organismes nuisibles qui dominent et caractérisent la fonction publique ces derniers temps ne peuvent être combattus ni éliminés par les méthodes traditionnelles de dissuasion par des moyens légaux connus, mais par la formation, l'orientation et la prospective. En particulier, améliorer les conditions sociales et donner au fonctionnaire public tous ses droits. Ces droits légaux. Peut-être parlons-nous de volonté politique et d'exécutif ensuite. Pour résumer notre argument modeste sur l'encouragement d'un comportement éthique dans la fonction publique, je le considère comme une nécessité impérative et urgente, mais aussi comme un mécanisme permettant de réduire les formes de corruption morale dans la fonction publique. * Fonctionnaire/Etudiant à l'université d'Oran 2 |
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