
Deux crimes atroces, commis à Alger, par une même personne, entre 2008 et
mars 2014, ont été élucidés, au début du mois d'avril, par les services de la
police judiciaire de la wilaya d'Alger, apprend-on, hier, auprès de la cellule
de communication de cette instance sécuritaire. Les services d'investigation de
la police judiciaire de la Sûreté de wilaya d'Alger ont élucidé, au début du
mois, ?'deux homicides volontaires'', précise son chargé de communication, à
l'APS.
Ces deux crimes, l'un commis en 2008, et resté, jusque-là, non élucidé,
et l'autre le 28 mars dernier, ont été commis par une même personne qui, non
seulement connaissait ses victimes, ?'mais a découpé en morceaux l'une
d'elles'' explique-t-on. Cette affaire a commencé à la suite d'une déclaration
de disparition, par les parents de la seconde victime, en date du 28 mars
dernier, qui a déclenché des opérations de recherche et d'investigations des
services concernés. Les investigations des services de la police judiciaire de
la wilaya d'Alger ont dirigé l'enquête sur le cercle restreint de la personne
disparue. ?'Nos services ont très vite dirigé l'enquête sur un des amis de la
personne disparue. C'est lui qui avait vu la personne disparue, pour la
dernière fois. Il a été, immédiatement, confondu pour ce crime'', ajoute-t-on
de même source. L'assassin et la victime ?'étaient des amis de longue date. Ils
avaient passé la soirée ensemble, et après une dispute, la victime a été tuée,
sur le coup'', précise-t-on de même source. Le mode opératoire est macabre :
l'assassin après avoir tué sa victime, ?'l'a découpée en morceaux, qu'il a mis
dans des sachets hermétiques et les a brûlés dans des fûts en métal et jetés
dans une décharge, à l'est d'Alger, à Rouiba'', souligne la même source. En
fait, les investigations ont permis de comprendre que l'assassin avait
froidement tué ses victimes. Les mêmes recherches ont, par ailleurs, permis
d'élucider un autre crime, commis dans les mêmes circonstances, en 2008, à
Hussein Dey, perpétré par le même meurtrier, et selon le même ?'modus
operandi'' qui a été confondu et placé sous mandat de dépôt.