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AS Khroub : Les joueurs boudent, les dirigeants dans l'embarras
par A. Mallem
 En pleine préparation de la rencontre décisive face au leader du groupe,
l'USM Bel-Abbès, dans leur antre Abed Hamdani pour le compte de la prochaine
journée du championnat de Ligue 2, les dirigeants de l'AS Khroub viennent de se
heurter à un problème interne de signature des chèques destinés aux joueurs en
paiement d'une partie des salaires qu'ils attendent depuis maintenant huit
mois. Explication : Salim Boukhezar, le président de l'ASK, a jubilé à la fin
de la semaine dernière en voyant l'arrivée dans le compte bancaire du club de
l'aide accordée par l'administration de la Jeunesse et des Sports d'un montant
de 2,5 milliards de centimes. Et il s'est précipité d'établir les chèques
accordant aux anciens deux mois de salaires et aux nouveaux un mois seulement.
De la sorte, il pense à juste titre d'ailleurs les motiver en prévision du
prochain match.
Malheureusement, il a dû déchanter car, au moment où le responsable de
l'administration avait quitté son poste et qu'un membre de la société
commerciale habilité à contresigner les chèques a refusé catégoriquement d'y
apposer la sienne, il se voyait revenir à la case départ, alors que les joueurs
menacent de faire grève si leurs chèques dûment signés ne leur sont pas remis avant
vendredi. Et toutes les tentatives faites pour les dissuader de revenir sur
leur décision semblent vaines, du moins pour le moment. Même en leur faisant
savoir que l'autre subvention de 3 milliards de centimes accordée par la mairie
sera bientôt dans les caisses du club et qu'ils vont encore bénéficier du
paiement d'autres mois de salaires, les joueurs restent campés sur leur
position. Pourtant, les joueurs ont repris samedi les entraînements après les
deux jours de repos accordés par Khezzar, lequel va bénéficier des services de
Djemaouni et Zaâlani, deux pièces maîtresses dans son dispositif. Mais à cause
de ces impondérables, on craint vivement une démobilisation des joueurs.
Toutefois, les dirigeants font tout pour trouver une porte de sortie au problème
posé par la signature des chèques et éviter cette éventualité redoutable alors
que l'équipe n'a pas encore assuré sa place en Ligue 2.
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