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Gaz brûlé : Parties communes? danger commun

par A. El Abci

A l'approche de l'hiver, les deux directions de distribution de l'électricité et du gaz de Constantine et de Ali Mendjeli ont lancé, depuis jeudi dernier et pour une semaine durant, une vaste campagne de sensibilisation concernant la nécessité de procéder sans plus tarder à des opérations de ramonage des cheminées, individuelles et collectives, particulièrement à propos de ces dernières. Selon la cellule de communication des services concernés, «l'insistance sur les cheminées collectives a trait au fait que leur ramonage n'est pas régulier, compliqué davantage par l'absence de coordination entre les voisins, dont certains changent les bouches d'aération sans informer les autres habitants». A telle enseigne que le bilan des sorties sur le terrain effectuées l'année passée fait état de l'existence de pas moins de 500 foyers au niveau de la ville d'El-Khroub, des unités de voisinage 08 et 07 à Ali Mendjeli, de la rue Larbi Ben M'hidi et de la rue Didouche Mourad au centre-ville du vieux rocher, qui ont connu des problèmes de fuite de gaz brûlé et d'obstruction de cheminées collectives. Aussi et en considération du grand danger que représentent ces cheminées et autres bouches d'évacuation de la fumée non nettoyées, celles-ci ont un besoin pressant d'être ramonées et avant l'hiver prochain, insiste-t-on. Pour sa part, le chef de service de prévention à la direction de la protection civile, le capitaine Abdelhak Lagraa, avait révélé auparavant dans une conférence de presse que la plupart des logements de type social délivrés jusqu'à maintenant et qui sont habités par leurs attributaires, ont été réalisés sans prise en considération des règles d'aération verticale et horizontale. Et d'insister sur le fait que la majorité de ces logements ont été réalisés sans passer par le service «prévention» de la protection civile, avant l'obtention du permis de construire comme l'exige la réglementation en vigueur. Situation qui a été imposée par le caractère urgent de la disponibilité de ce type de logements, qui comporte par ailleurs de grands risques, notera-t-il. Et d'affirmer, dans ce cadre, que des inspections sur le terrain ont montré la méconnaissance et le non respect des conditions et critères en vigueur en matière d'aération du logement et surtout en matière de réalisation de voies d'évacuation de fumées et de gaz brûlé.