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TEBESSA: La crise économique et ses répercussions

par Ali Chabana

« La crise économique mondiale, actuelle et ses répercussions sur les économies des pays du Nord Afrique», UMA et Egypte incluse ". Durant deux jours ( 19-20 juin, l'université de Tébessa a abrité les travaux d'un colloque abordant cette problématique d'actualité très chaude. De nos jours, mondialisation oblige, tous les problèmes d'ordre économique mais aussi financier sont, désormais, de nature supranationale, c'est une évidence que des interrogations ont essayé de soulever au cours des débats et ce, dans une conjoncture de globalisation sans limite. De son cadre théorique et conceptuel, les origines historiques et structurelles, les causes de la crise économique mondiale, jusqu'à la crise financière de 2008 qui a affecté l'économie américaine et ses conséquences quasi planétaires sur l'ensemble des échanges commerciaux et des marchés financiers et cela selon, l'analyse, du point de vue économie politique, les origines et les facteurs de propagation ainsi que ses dimensions 'mondialisantes', de là certains intervenants ont évoqué les expériences internationales, concernant la gestion des crises économiques, ainsi que le rôle des institutions financières internationales, dont le FMI, de contenir la crise financière et la réforme du système financier mondial. D'autre part, les conférenciers se sont interrogés sur les conséquences de la crise économique mondiale sur l'économie de l'Algérie, à moyen et long termes, ceci est d'autant plus vrai d'après des participants à cette rencontre scientifique, que l'économie algérienne est largement dépendante des marchés extérieurs pour ce qui est de ses exportations et ses importations, la zone 'euro' étant en crise cela n'aura-t-il pas des répercussions négatives sur l'Algérie ? Ainsi, entre l'optimisme des politiques et gestionnaires de l'économie nationale et la sonnette d'alarme tintée périodiquement par des experts en matière d'économie et finance, ne faudra-t-il pas opter pour une analyse non politicienne et objective, loin de tout alarmisme effarant et autre satisfecit béat ?