Le coup d'envoi de la semaine de prévention a été donné ce vendredi à partir de la plage centrale de la ville de Ténès. Initiée par la direction de la santé et de la population, cette manifestation a pour but de sensibiliser les citoyens sur les différentes maladies liées à la saison estivale, notamment les maladies à transmission hydrique, les zoonoses, les intoxications alimentaires collectives et les maladies sexuellement transmissibles.

Au cours de cette manifestation, devenue une tradition depuis quelques années, un stand a été installé au niveau de la grande plage de la ville. En effet, dans le but de garantir une sécurité alimentaire au consommateur par le respect des règles sanitaires et des législations en vigueur durant la saison des grandes chaleurs, réputée habituellement pour la hausse des cas d'intoxication alimentaire et la propagation des maladies à transmission hydrique (MTH), les services de la prévention de l'EPSP de Ténès ont été chargés d'effectuer des visites dans les commerces et les établissements à caractère alimentaire (restaurants, boulangeries, boucheries, cafétérias?). Les contrôles seront intensifiés dans les communes balnéaires pour assurer de meilleures conditions d'accueil des estivants nous a indiqué un responsable de la direction de la santé..

Les équipes sanitaires seront également chargées, rappelle-t-on, des contrôles de la qualité microbiologique de l'eau de mer pour s'assurer que les eaux de baignade ne sont pas polluées. Elles sont ainsi chargées de collecter des échantillons d'eau de mer de toutes les plages de la wilaya pour prévenir la propagation des maladies à transmission hydrique (MTH). Pour ce qui est des intoxications alimentaires collectives, des brigades mixtes composées des agents de la direction du commerce et des agents de la direction de la santé seront mises en place pour contrôler les salles des fêtes en activité.

Cette campagne coïncide avec la saison estivale, surtout que les spécialistes s'accordent à dire que les intoxications alimentaires constituent un problème de santé publique, dont les conséquences peuvent être dramatiques. Rappelons que la direction de la santé et de la population de la wilaya de Chlef a indiqué que près de 200 cas d'intoxication alimentaire collective ont été enregistrés depuis le début de l'année. Cependant, ces chiffres ne reflètent pas la réalité, car les cas individuels sont généralement traités chez les médecins de quartier. Certains préfèrent même acheter des médicaments sans consulter le médecin.