
Les éléments du
Groupement territorial des gardes-côtes de Béni-saf ont effectué, ce mercredi
matin, un exercice de simulation de recherche et de sauvetage en mer. Cette
manœuvre vise à tester les capacités réelles d'intervention du dispositif SAR
(Recherche et Sauvetage ou Search And Rescue) et de se préparer à d'éventuels
sinistres en mer. Le plan de recherche et de sauvetage a été enclenché suite à
un signal de détresse (SOS) parvenu, à 10h30, au poste d'observation de Cap
Figalo, émanant du chalutier «Othmane Miloud» qui, selon le scénario établi, a
un autre blessé à bord et perdu un marin pêcheur, tombé à la mer. Le bateau de
pêche est positionné à 3 miles au nord de Sassel. Une situation qui a aussitôt
mis les gardes-côtes de Béni-saf en état d'alerte maximum enclenchant le
dispositif SAR. Un semi-rigide se dirigea immédiatement vers les lieux indiqués
dans le message. Il sera suivi par 2 autres à bord desquels se trouve une
équipe de plongeurs munis d'un équipement sophistiqué pour les sauvetages en
mer. En plus des outils de sauvetage opérationnels, des moyens de communication
sont utilisés. En gros, une heure et demi d'intervention a suffi aux
secouristes des gardes-côtes pour remonter sur le pont le marin «disparu»,
récupérer le blessé, faire cap sur le port de Béni-saf et y arriver. Les 2
marins pêcheurs furent ramenés à terre à bord d'un semi-rigide. Sur le quai est
du port de Béni-saf, les services d'urgences médicales et les pompiers
s'appliquent à organiser un dispositif médical pour la prise en charge des
blessés et leur évacuation rapide vers l'hôpital de Béni-saf. Ce dernier se
trouve à quelque 3 km et il faudrait en plus traverser tout le centre-ville.
L'ambulance mettra 4 minutes et demie (soit 270 secondes) pour arriver à
l'hôpital, là où toute une équipe médicale était à pied d'œuvre. L'exécution de
cet exercice de sauvetage s'est, nous dit-on, déroulé dans de bonnes conditions
et a connu une réussite totale. Notons aussi que l'exercice de recherche et de
sauvetage était sous le contrôle du commandant du Groupement territorial des
Gardes-côtes de Béni-saf, Khaouani Zoubir. Cette opération a d'autres avantages
: améliorer le temps d'intervention ou encore tester les moyens adéquats à ce
genre d'opérations. Mais la manière d'intervenir dans une opération de
sauvetage peut différer par rapport aux conditions climatiques données. Ceci
dit, ce dispositif de sécurité et de sauvetage (SAR) peut à tout moment
bénéficier, en cas de besoin, des services de l'hélicoptère de sauvetage du
GTGC, basé à Zenâta, comme c'est souvent le cas, quand des personnes ou
pêcheurs à la ligne sont piégés par des mauvaises conditions climatiques. A
noter que cette opération de simulation «SAR» a impliqué les services de la PAF
et ceux de l'EGPP.