
Le consul
d'Algérie à Alicante, Omar Hadj Khelouf, en poste depuis le 9 avril dernier, a
demandé à l'Etat espagnol de renforcer la surveillance autour de sa résidence
officielle située à Sant Vicente del Raspeig. Le diplomate algérien s'est
adressé, selon le quotidien espagnol «Informaçion», au colonel en chef de la
Guardia Civil à Alicante sur la base de la Convention de Vienne sur les
relations consulaires. Cette demande intervient suite à la série de
cambriolages qu'a connue le quartier résidentiel «Sol y Luz» de Sant Vicente et
plus particulièrement après une panne de courant qui n'a touché que la
résidence consulaire. Evoquant des sources proches du dossier, le quotidien
explique que le consul algérien soupçonne quelque chose d'étrange qui se serait
passée avec cette coupure d'électricité coïncidant avec la visite mystérieuse
d'une femme inconnue. Le diplomate, toujours selon «Informaçion» a demandé la
protection des agents de la Garde civile citant l'article 59 de la Convention
de Vienne, qui stipule que « l'Etat accréditaire doit prendre les mesures
nécessaires pour protéger les locaux d'un poste consulaire, dont le chef est un
fonctionnaire consulaire honoraire contre toute intrusion ou dommage et pour
empêcher toute perturbation de la sécurité du poste consulaire ou d'atteinte à
sa dignité ». Suite à cette demande, la Garde civile a renforcé sa présence
dans la région avec des patrouilles de rue autour de la résidence du consul.
Pour rappel, le siège du consulat algérien à Alicante, qui s'occupe des
ressortissants algériens de Valence, Murcie et l'Andalousie, se trouve, lui, au
32 rue Pintor Velázquez. Ce sentiment d'insécurité est également partagé par
les résidents du quartier lesquels, à travers une pétition adressée au conseil
municipal, demandent davantage de surveillance dans la région avec la dernière
vague de vols et d'agressions qui s'est abattue sur eux. Le président de
l'association des résidents explique que, dernièrement, il y a eu plusieurs
cambriolages dans des maisons et des chalets tout en regrettant que les
victimes ne déposent pas souvent plainte. Dans la nuit du 7 mai dernier, trois
personnes ont été arrêtées par une patrouille de la Garde civile pour
cambriolage.