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260 logements de Sidi El Bachir: Une cité en marge du développement

par Rachid Boutlélis

Les habitants du lieu-dit «260 logements», situé dans le bourg Sidi El Bachir, revendiquent l'amélioration de leur cadre de vie et ce, à travers des opérations d'assainissement et d'aménagement. «Cela fait des années que nous tentons, en vain, de convaincre les élus, qui se sont succédé à la tête de la commune de notre chef-lieu, de la nécessité d'inscrire, sur leur feuille de route, des actions visant à offrir un cadre décent aux habitants de notre lieu de résidence», a commenté, avec dépit, un membre du comité de quartier des ?260 logements'. Les protestataires réclament, en premier, le revêtement de la chaussée sur une distance d'environ 1 km, qui traverse leur quartier et le relie au douar Bouachkha. «Cette piste carrossable se transforme, durant la saison des pluies, en un véritable marécage dans lequel pataugent nos enfants pour accéder à leurs établissement scolaires», a fait remarquer notre interlocuteur. L'école primaire en question «Gala Mejdoub» est cernée de tas d'immondices dégageant une odeur nauséabonde insupportable. Les déchets ménagers et autres détritus proviennent du marché des fruits et légumes, mitoyen à cette école où les enfants et les enseignants sont très incommodés par les relents. «Nous avons, à maintes reprises, adressé des requêtes pour attirer l'attention des responsables concernés. Nos doléances demeurent, malheureusement, sans suite et ce, en dépit des promesses formulées par les autorités locales, lors de leur visite des lieux. Nous interpellons, une fois de plus, le wali pour qu'il se penche sur notre inconfortable situation », a encore ajouté notre interlocuteur. Un père de famille, demeurant en ces lieux, depuis plus de dix années, a expliqué en substance que «des meutes de chiens errants convergent souvent, le matin, vers les amas de détritus entassés près de l'école. Des cas de morsures ont été enregistrés et j'accompagne toujours mes enfants de peur qu'ils ne soient les prochaines victimes de ces animaux dangereux».

Toujours est-il que les déplorables conditions de vie décriées par les habitants et qui ont tendance à se dégrader au fil des jours et devant l'absence d'une véritable prise en charge, se répercutent négativement sur l'environnement.