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Cherche transport désespérément !

par A. Mallem

Fermé pour trois jours, «pour un contrôle technique programmé», selon la direction de l'entreprise de transport de Constantine (ETC) chargée de sa gestion, le téléphérique constantinois est à l'arrêt depuis lundi matin et ne se remettra à fonctionner qu'à partir de demain jeudi. Quoique annoncé à l'avance par des notes placardées dans les trois stations, cet arrêt du service n'a pas manqué de provoquer une situation chaotique au niveau du transport en commun par taxis ou par d'autres moyens, et ce à partir du centre-ville et en direction de la banlieue nord et nord-est, vers le faubourg de la cité Emir Abdelkader notamment. Et vice-versa. La petite flotte de minibus mis à la disposition des usagers sur la même ligne par l'ETC, pour pallier l'arrêt du téléphérique, s'est avérée nettement insuffisante et les Constantinois continueront à vivre le calvaire durant ces trois jours de fermeture. Contacté hier, M. Garmi, directeur général de l'ETC, a souligné que cet arrêt est programmé à l'avance afin d'effectuer des travaux de maintenance sur les cabines et sur la ligne en général, et que le service reprendra bien demain jeudi. «C'est un contrôle de sécurité nécessaire qui est programmé périodiquement», a souligné M. Garmi.

Lundi et hier mardi, en remontant la ligne dans les deux sens, nous n'avons trouvé aucun moyen de transport, en dehors de la marche à pied, pour joindre les deux têtes de stations du Terrain Tennoudji en aval et de la rue Tatache en amont. A partir du centre-ville, les taxis se sont fait rares parce que la majorité d'entre eux ont évité de pénétrer dans le centre de la ville sursaturé, en se concentrant sur la périphérie et en laissant en rade de nombreux passagers qui couraient dans tous les sens pour se trouver un taxi qui consente à se rendre à la cité Emir Abdelkader. Dans l'autre sens, les conducteurs de taxis ont créé des «stations intermédiaires» en ne desservant que la moitié de la ligne habituelle située entre le haut de la cité Emir Abdelkader et le centre hospitalier universitaire (CHU) ou bien le bas de la cité Loucif.