Les gérants des auto-écoles affiliés à la Fédération de wilaya de l'Union générale des commerçants et artisans algériens sont revenus jeudi à la charge. Réunis au siège du bureau local de l'UGCAA, le collectif maintient toujours sa position quant à l'annulation ou à la révision du nouveau décret exécutif du 13 mars 2012 fixant les conditions d'organisation des auto- écoles et leur contrôle. Les membres de la Fédération nationale des auto-écoles de la wilaya d'Oran ont rappelé que le nouveau texte de loi exige en effet que le gérant de l'auto-école soit un licencié et qu'un cautionnement de 500.000 DA soit versé au candidat en cas de litige. Comment ramener des licenciés au poste de gérants alors que la corporation accuse un déficit flagrant en examinateurs, s'est interrogé M. Yakoubi, président de la Fédération. Il indique à ce titre que pour le poste d'examinateur, on exige le bac plus deux années universitaires alors que pour le poste de gérant, on exige un licencié. Autant de contradictions qui, selon la corporation, ne peuvent qu'entraver l'activité des professionnels. En réitérant leurs revendications qui s'articulent également autour du manque d'examinateurs et du manque de circuits, les professionnels ont demandé qu'ils soient concertés afin d'élaborer ce projet de loi. Avec le nouveau gouvernement et en optant dans un premier temps pour le dialogue et la concertation, les concernés veulent faire part de leurs préoccupations au ministre des Transports, a fait savoir M. Yakoubi. Une rencontre avec la tutelle n'est pas écartée du programme de la Fédération, sachant qu'un conseil national regroupant les fédérations des auto-écoles des 48 wilayas est prévu aujourd'hui à Alger.