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Santé :
Les cosmétiques naturels en Algérie : Plaidoyer pour une nouvelle réglementation
par Bouzabata Amel* En 2023, les services douaniers ont saisi près de 400000 produits contrefaits dont 45% sont des cosmétiques selon la déclaration d’Arezki Hennad sous directeur de la lutte contre la fraude au cours du 7e colloque international sur la contrefaçon tenu le 16 décembre à Alger[1]. L’ampleur de la circulation des produits contrefaits justifie que la réglementation algérienne des produits cosmétiques reste un enjeu stratégique, en ciblant les points suivants : l’harmonisation avec les normes réglementaires internationales, la rigueur du contrôle analytique, la mise en place de la cosmétovigilance, et la traçabilité numérique. En Algérie, le marché national des cosmétiques a montré une nette croissance a atteint en 2024 les 903.6 millions USD pour atteindre en 2030 1,2 milliards USD. En parallèle, une chute des importations a été observé avec une diminution du marché des cosmétiques de 500 millions de dollars jusqu’a 58 millions de dollars avec une production locale estimée à 70%[2-3]. La taille du marché mondial des cosmétiques naturels était évaluée à 37,9 milliards de dollars en 2023 et devrait enregistrer un TCAC de plus de 5,1 % entre 2024 et 2032. Les cosmétiques naturels sont des produits de beauté et de soins personnels qui sont fabriqués à partir d’ingrédients naturels, généralement dérivés de plantes, de minéraux et d’autres substances naturelles. Ces produits réduisent au minimum les effets secondaires et les préoccupations environnementales qui apparaissent en raison de l’utilisation de produits chimiques synthétiques, de conservateurs et d’additifs[4]. Dans ce contexte de croissance du marché des cosmétiques en Algérie, il apparait que la réglementation reste un enjeu stratégique pour garantir la sécurité du consommateur, et assurer la qualité des produits nationaux. Existent-ils des incidents d’intoxication par les cosmétiques naturels en Algérie ? Concernant, les cosmétiques naturels, peu de travaux nationaux sont publiés, et pas de données chiffrées sur la production locale dans le marché algérien. Quarante deux cas d’intoxication par la pierre noire ou Paraphenylenediamine (PPD) dérivée de la paranitroaniline qui est un minéral hautement toxique utilisé comme teinture capillaire connu sous le nom de «takout roumia» ou «hadjra souda», ont été signalés par le centre antipoison d’Alger de 1993 jusqu’a 2005[5].En 2023, quarante échantillons de hénné collectés de la région de Sétif et Constantine, ont été analysés pour détecter la présence du PPD dans quatorze échantillons. Deux échantillons ont montré un pourcentage important en PPD soit 45,5% et 6,6%dépassant les normes autorisées (inférieure ou égale à 6%)[6]. Qu’est ce qu’un produit cosmétique: Un produit cosmétique est défini l’article 2 du décret exécutif n°97-37 du 5 Ramadhan 1417 correspondant au 14 janvier 1997 définissant les conditions et les modalités de fabrication, de conditionnement d’importation et de commercialisation sur le marché national des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle comme tel: «On entend par produit cosmétique et produit d’hygiène corporelle, toute substance ou préparation, [autre que les médicaments] destinée à être mise en contact avec les diverses parties superficielles du corps humain tels que l’épiderme, les systèmes pileux et capillaire, les ongles, les lèvres, les paupières, les dents et les muqueuses, en vue de les: nettoyer, de les protéger, de les maintenir en bon état, d’en modifier l’aspect, de les parfumer ou d’en corriger l’odeur». Cette définition exclue tous produits assimilés à des médicaments qui sont définis sous l’article 171 de la loi n°85-05 du 16 février 1985 susvisé [7]. Quelle est la réglementation des cosmétiques en Algérie? La réglementation algérienne des produits cosmétiques repose sur le décret exécutif n° 10-114 du 3 Joumada El Oula 1431 correspondant au 18 avril 2010 modifiant et complétant le décret exécutif n°97-37 du 5 Ramadhan 1417 correspondant au 14 janvier 1997 définissant les conditions et les modalités de fabrication, de conditionnement d’importation et de commercialisation sur le marché national des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle [7]. La mise sur le marché d’un produit cosmétique implique une autorisation préalable obligatoire délivrée après avis de la direction de Wilaya du commerce territorialement compétente. Cette autorisation exige un dossier technique décrit dans l’article 13 et qui comprend les éléments suivants pour évaluer la sécurité du produit avant sa commercialisation [8]. -Dénomination et la désignation des produits en conformité de l’annexe I à l’article 3 - Usage et mode d’emploi du produit - Composition qualitative et qualité analytique des matières premières avec leur dénomination scientifique ou dénomination commune internationale (DCI) pour les substances chimiques, ou par leur dénomination usuelle pour les substances d’origine végétale ouanimale accompagnées de l’indication de leur mode d’obtention ; - Usage et le mode d’emploi du produit ; - Analyse des matières premières et des produits finis - Mode d’identification du lot de fabrication - Précaution d’emplois - Qualification - Essais effectués et les méthodes utilisées ainsi que le degré de toxicité avec l’indication de la toxicité cutanée, transcutanée ou muqueuse. De plus, six annexes sont détaillées dans le présent décret indiquant : - La liste indicative par catégorie de produits cosmétiques et d’hygiène corporelle : Annexe I. - La liste des substances dont l’utilisation est prohibée dans la composition des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle :Annexe II. - La liste des substances que les produits cosmétiques et d’hygiène corporelle ne peuvent contenir que dans le respect des restrictions : Annexe III. - La liste des colorants contenus dans les produits cosmétiques et d’hygiène corporelle : Annexe IV. - La liste des agents conservateurs autorisés dans les produits cosmétiques et d’hygiène corporelle :Annexe V. - La liste des filtres ultraviolets que peuvent contenir les produits cosmétiques :Annexe VI. La liste des tests et des essais portant sur les produits cosmétiques et d’hygiène corporelle, et sur les produits de consommation présentant un caractère de toxicité ou un risque particulier ont été précisés dans l’arrêté interministériel du 8 Rabie Ethani 1444 correspondant au 2 novembre 2022. Selon l’article 3, du présent décret ces test et essais sont fixés respectivement aux annexes I, II et III[9] Il n’existe pas de statut spécifique dans le présent décret, deux exemples de cosmétiques naturels sont mentionnés. Le premier exemple porte sur la liste des essais effectués sur la poudre du henné, est mentionné dans la page 17 du présent décret incluant le pH, la perte au séchage, la perte à la calcination ou le taux de cendres, la teneur en cendres insolubles dans l’acide, la détermination de l’extrait d’eau froide, la détermination du sable, le contenu en lawsone, la détermination en matières étrangères, et enfin la teneur en PPD qui doit être inférieure ou égale à 6%9. Le deuxième exemple précise que le khol qui est une poudre minérale utilisé dans la tradition prophétique pour l’embellissement et la santé des yeux, doit être exempt du plomb (page 18)[9]. Cette liste est très restrictive, et exclue beaucoup de produits de cosmétiques naturels mis sur le marché algérien. L’eau de rose qui n’est pas citée, demeure un exemple emblématique de cosmétique naturel reconnu en Algérie connu sous le nom de «Maa Ouard». L’eau florale ou hydrolat obtenu à partir de la distillation à la vapeur ou hydro distillation des fleurs de Rosa damascena est un agent hydratant, parfumant et apaisant pour la peau. Aucune substance à risque allergène dans cet ingrédient naturel n’est mentionnée dans la réglementation algérienne. Comparativement, des restrictions sont appliqués au méthyl eugénol qui est présent à des teneurs faibles selon la réglementation européenne CE n°1223/2009 avec des concentrations maximales de 0,001% (pour les produits rincés) et de 0,0002% pour les produits non rincés. La présence des composés allergènes doit également mentionnés dans l’étiquetage lorsque leur concentration individuelle dépasse 0,001% dans les produits non rincés et 0,01% dans les produits rincés[10]. Un autre exemple qui est la pierre d’alun connu sous le nom de «Chab», et qui est un minéral naturel constitué de sulfate d’aluminium et de potassium est utilisé comme déodorant corporel et après rasage pour ses propriétés astringentes. En Algérie, il est vendu soit sous forme de cristal blanc translucides ou sous forme de poudre blanche dont on ne connait pas la composition Selon le point de vue de l’AFSSAPS[11], il existe un lien entre l’exposition cutanée l’exposition cutanée à l’aluminium et l’apparition d’un cancer. L’exposition des des produits anti transpirants avec des concentrations de 20 % de chlorhydrate d’aluminium ne permet pas d’assurer la sécurité sanitaire des consommateurs dans les conditions normales d’utilisation. De ce fait, la concentration en Aluminium a été limité à 0,6% dans les produits anti transpirants ainsi que le non usage des produits cosmétiques sur peau rasée ou lésée[11]. Quel est le statut des cosmétiques naturels en Algérie et quel est son comparatif avec les réglementations étrangères ? Aucun statut spécifique n’existe dans la réglementation algérienne concernant les cosmétiques naturels ou biologiques. La loi algérienne, ne donne pas de définition légale de ces termes de naturel, ou bio ou biologique. En conséquence, l’absence d’un cadre rigoureux et de critères officiels dans cette dénomination, a été à l’origine de l’apparition sur le marché de revendications trompeuses, et qui a alimenté une confusion du consommateur. En effet, seule une certification établie selon les normes internationales offre aujourd’hui une garantie au consommateur. Cependant, l’Algérie a adopté des normes algériennes NA18973/18976 alignées sur les normes ISO16128 (2016-2017) pour fournir les lignes directrices sur les définitions et les critères des ingrédients et produits cosmétiques naturels ou biologiques. De plus, l’application de ces normes ne possède pas de cadre légale dans la réglementation algérienne et qui sont une application volontaire sans aucune obligation légale. Comparativement, un produit cosmétique naturel est défini par le Conseil de l’Europe en 2000 comme»un produit composé uniquement de substances naturelles (végétales, animales, minérales) obtenues par des procédés physiques ou biologiques définis sans aucune substance de synthèse (hors conservateurs ou parfums indispensables)»[12]12. De plus, l’Union européenne, à publié un règlement (UE) 655/2013[13] fixant les critères communs pour les allégations qui doivent être loyales et étayées. L’UE s’appuie sur des normes volontaires ISO16128 qui fournissent les lignes directrices volontaires pour évaluer le pourcentage d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle. Parallèlement, des référentiels et des labels privés apportent un cadre de certification exemple COSMOS, NATRUE pour un encadrement précis de ces termes. A titre d’exemple, la certification COSMOS tient compte des critères liés à l’origine et la transformation des ingrédients : l’eau, les minéraux et les ingrédients d’origine minérale, les agro-ingrédients transformés physiquement, les agro-ingrédients transformés chimiquement et d’autres ingrédients. Le calcul du pourcentage d’ingrédients biologiques est requis dans les produits certifiés biologiques. De plus, il y’a Pas de pourcentage minimal «naturel» imposé par le référentiel : les ingrédients doivent être d’origine naturelle selon les règles COSMOS, avec une liste restreinte d’ingrédients approuvés (dont certains conservateurs) autorisés en petite quantité[14]. D’un autre côté, la réglementation algérienne ne formalise pas de cosmétovigilance. Aucune disposition n’oblige les entreprises à signaler les effets indésirables ni de créer une base de données nationale. Il n’existe pas de réseau structuré de recueil des incidents liés aux cosmétiques contrairement à la pharmacovigilance pour les médicaments, ce qui constitue un angle mort réglementaire. Un consommateur algérien victime d’un effet grave dépend essentiellement de sa déclaration spontanée aux autorités ou associations de consommateurs. Dans un cadre toujours comparatif, l’Union Européenne a instauré une cosmétovigilance obligatoire. Les effets indésirables sont signalés par les utilisateurs aux entreprises via un système adéquat. La personne responsable de la fabrication doit notifier les autorités compétentes du pays concerné l’apparition d’un effet indésirable grave selon l’article 23 du règlement 1223/2009 [15]. Ce système de surveillance post commercialisation est nécessaire pour mettre en place des mesures correctives si nécessaire : rappel du lot, modification de la formule et avertissement aux consommateurs. Contrairement, en Algérie le système de contrôle reste en phase de pré-commercialisation. Le fabricant ou l’importateur doit fournir les preuves de sécurité avant la mise sur le marché via le dossier d’autorisation. Une fois l’autorisation obtenue le fabricant est responsable de ne pas changer la formule sans nouvelle approbation. En cas de manquement, l’autorisation peut être retirée. Est ce qu’un pays frontalier comme la Tunisie adopte la même réglementation que la notre ? Depuis, 2023, les produits cosmétiques sont rattachés à l’agence nationale du médicament et des produits de santé (ANMPS). Contrairement à l’Algérie, l’enregistrement, le contrôle à l’importation et l’autorisation de mise sur le marché des cosmétiques sont sous l’égide de la Direction de la Pharmacie et du Médicament sous la tutelle du ministère de la santé. L’Arrêté du ministre de la santé du 20 novembre 2024[16], fixant la liste détaillée des produits cosmétiques relevant du domaine de compétence de l’Agence nationale du médicament et des produits de santé incluant les produits pour la peau, les produits d’hygiène, les produits capillaires et les autres produits cosmétiques (les parfums, les eaux de toilette, eaux de Cologne, dépilatoires et les produits pour les soins et le maquillage des ongles). Pour les cosmétiques dits naturels ou biologique, tout comme la réglementation algérienne, il n’existe pas de statut juridique distinct et spécifique pour cette catégorie de produits. Ils répondent aux mêmes obligations de sécurité, de contrôle et d’autorisation que pour les autres cosmétiques. La définition légale d’un cosmétique naturel ou biologique n’est pas précisée dans la loi tunisienne. Cependant, l’agriculture biologique est précisée dans la loi n° 99-30 du 5 avril 1999, relative à l’agriculture biologique (JORT n° 29 du 9 avril 1999), définissant dans l’article 2 que «le mode de production biologique est le mode de produire les produits agricoles naturels ou transformés sans utilisation de produits chimiques de synthèse»[17]. Pour les ingrédients de naturel et biologique, la Tunisie a intégré les référentiels internationaux qui sont les normes NT 18.35-1 (2019) et NT 18.35-2 (2019) reprenant les normes respectives de ISO 16128-1: 2016 et 16128-2: 2017; permettant de qualifier un ingrédient sous l’appellation de cosmétique «naturel», ou «d’origine naturelle» ou de «biologique» ou «d’origine biologique». Elle précise également une méthode de calcul de l’indice de naturalité exprimant les pourcentages d’ingrédients naturels ou biologiques dans le produit fini[18]. Conclusion Malgré un marché en nette progression des produits cosmétiques en Algérie, les produits cosmétiques naturels ou bio se prêtent encore à la confusion. Une mise en place d’un système de certification selon les normes internationales, et une cosmétovigilance avec une traçabilité numérique en collaboration avec le ministère de la santé serait un atout aussi bien pour protéger consommateur que pour promouvoir un marché florifère. Références : 1-Pika O. Contrefaçon : les pièces détachées et les cosmétiques en tête des saisies record en Algérie. Econostrum [Internet]. 17 déc 2024 [consulté le 21 octobre 2025]. Disponible sur : https://econostrum.info/algerie/contrefacon-pieces-detachees-saisies 2-Aït Allouache K. Produits cosmétiques et parfums : un chiffre d’affaires de plus d’1,5 milliard de dollars. 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Intoxication par « la Pierre Noire » (Paraphénylènediamine). Santé DZ [Internet]. 2006 [consulté le 21 octobre 2025]. Disponible sur : https://www.sante-dz.com/actualites/2006/10/30/intoxication-par-la-pierre-noire-paraphenylendiamine 6-Benboudiaf S, Ayadi A, Boulafkhade N, Yamoun A, Bouchala F, Kouloughlil K, et al. Detection of Paraphenylenediamine (PPD) in Henna commercialized in the Constantine and Setif markets, Algeria. Batna J Med Sci. 2023;10(1):505–8. 7-Journal officiel de la République algérienne. Décret exécutif n°97-37 du 5 Ramadhan 1417 correspondant au 14 janvier 1997 définissant les conditions et les modalités de fabrication, de conditionnement, d’importation et de commercialisation sur le marché national des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle. JORA n°4. 15 janv 1997. 8-Journal officiel de la République algérienne. Décret exécutif n°10-114 du 3 Joumada El Oula 1431 correspondant au 18 avril 2010 modifiant et complétant le décret exécutif n°97-37 du 14 janvier 1997 relatif aux produits cosmétiques et d’hygiène corporelle. JORA n°26. 21 avr 2010. 9-Journal officiel de la République algérienne. Arrêté interministériel du 8 Rabie Ethani 1444 correspondant au 2 novembre 2022 portant adoption du règlement technique fixant les analyses, tests et essais des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle. JORA n°7. 5 fév 2023. 10-Cosmetic Ingredient Review (CIR); Bergfeld WF, Belsito DV, Cohen DE, Klaassen CD, Liebler DC, Shank RC, et al. Safety Assessment of Rosa damascena-Derived Ingredients as Used in Cosmetics. Draft Final Report for Panel Review. Washington (cDC): Cosmetic Ingredient Review; 2022 Feb 11. 11-Paitraud D. Aluminium et produits cosmétiques : le point de l’Afssaps [Internet]. Vidal.fr; 2011 [consulté le 21 octobre 2025]. 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