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En observant l'actualité
exceptionnelle dominée par le développement inattendu d'une pandémie mondiale,
nous voudrions ici aborder une part des relations internationales à la lumière
des nouvelles politiques de santé (et de gestion de crise) qui sont rapidement
implémentées dans le monde.
Tout en nous gardant à l'esprit le fond historique de ce type de crise, à l'aide d'auteurs essentiels tels Michel Foucault et d'autres encore, les phénomènes ayant marqué l'évolution de la prise en charge de la maladie contagieuse (peste, choléra, lèpre, etc.) ainsi que leurs impacts sur les sociétés, il nous paraît opportun de tenter quelques lignes hypothétiques. Après les vagues successives de terrorisme dit « islamiste » en Europe, en Amérique du Nord et en Australie (et Nouvelle-Zélande), la pandémie que nous vivons actuellement apparaît comme l'occasion d'une vaste réorganisation des sociétés et des États, autant occidentaux que dépendant de l'Occident. Elle marque aussi, à un niveau supérieur, un grand remaniement des lignes de tensions entre ces États. Cette crise sanitaire, due à de nouvelles souches virales connues depuis les années 1960, de la famille des Coronavidae, constitue à nos yeux la poursuite, amplifiée et complémentaire, de l'affrontement entre ce que nous pouvons appeler le Mondialisme radical et le Mondialisme multipolaire et négocié avec les États dominants (USA, Royaume-Uni et Allemagne, en tête du BAO, et Chine, Russie, Iran, représentant schématiquement les BRICS qui s'opposent à l'ordre imposé depuis la chute du Mur de Berlin). A la sortie de cet hiver, riche en rebondissements inouïs tels que l'assassinat du Général major Qassem Soleimani à l'Aéroport de Bagdad ? et l'absence de réaction US à la riposte balistique contrôlée et elle-même surprenante de Téhéran -, les premières confrontations à Idlib entre l'Armée syrienne (avec les fameux Redwan du Hezbollah) et les forces spéciales turques1, l'apparition-surprise d'une base aérienne russe2 et le verrouillage progressif du ciel syrien et libanais, sont autant de signes avant-coureurs d'une possible confrontation finale. En Irak, après les derniers pilonnages suspects des bases et de l'ambassade US, qui ont entraîné de violents bombardements de rétorsion des forces aguerries, principalement chiites, de la mobilisation populaire anti-terroriste (PMU en anglais), ces dernières ont fortement répliqué sans tenir compte, selon l'introduit Elijah Magnier, des instructions iraniennes. Certaines de ces bases (illégales) à la bannière étoilée commencent donc à fermer, telle la bien-nommée « Phosphore » (dont les munitions continuent de brûler vif des milliers de victimes, partout dans le monde), cédant ? finalement? - à la demande des Irakiens humiliés depuis près de trente ans. D'autres forces régulières étrangères, notamment françaises, ont également plié bagage dans l'urgence, sous le commode prétexte de la pandémie du Covid-19 ? au moment même de la libération de plusieurs espions occidentaux (et locaux), en Irak comme au Liban et en Iran. Deal secret, volonté de sauver la face en accusant un virus bienvenu, faux-semblant tactique ou redéploiement stratégique pour d'autres priorités en fonction de la lutte de D. Trump et du Renseignement militaire (DIA) contre l'État profond - le Marais de « D.- C. - la folle », pour reprendre P. Grasset de De Defensa ? Tout cela à la fois ? Touchés par cette étrange pandémie, ainsi que par l'effondrement financier et économique en direct, l'Iran, le Liban et tout l'Axe de la Résistance - qui se renforce -, tentent de trouver des solutions face à des attaques d'un nouveau genre : Celui, selon certains, de la bio-guerre combinée aux cruelles sanctions boursières et/ ou bancaires. Face à cette accélération de la guerre hybride3, le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique et le Hezbollah, boucliers et fers de lance uniques en leur genre, se sont rapidement mobilisés, innovant et mettant à disposition leurs compétences comme leurs structures - allant même jusqu'à offrir près du quart du salaire des Commandants Pasdaran aux privés d'emploi du fait (et jusqu'à la fin) de cette crise4. En Italie, plus précisément en Lombardie, après le compte-rendu final de ses spécialistes militaires hautement qualifiés dans la guerre bactériologique dépêchés sur place, le Kremlin a pris des dispositions urgentes ? étonnantes au regard de sa maîtrise de sa propre situation épidémiologique et de ses avancées dans le domaine. Toutes ses unités de bio-armes (déjà performantes) sont sur le pont, et la construction de pas moins de 16 hôpitaux supplémentaires a été lancée. Quelle menace donc ce rapport militaire russe, tenu secret, a-t-il évoqué pour susciter cette réponse massive, ce comportement exceptionnellement tendu des autorités russes selon le toujours perspicace The Saker ? lui-même issu du Renseignement5 ? Quelles ont été les conclusions de cette équipe lancée aux trousses, disait-elle, non pas uniquement du COVID-19, mais éventuellement « d'un agent chimique ou bactériologique supplémentaire » aggravant sa propagation et sa létalité ? Aux hypothèses, évoquées ici ou là, d'une aggravation virale du fait d'une campagne de vaccination contre la grippe visant majoritairement les personnes âgées (plus de 30 000 selon les données officielles sanitaires), qui a été lancée automne dernier dans ce cluster au bilan record de mortalité, voire de sa grande pollution atmosphérique, s'ajoute celle de son choix comme région-pilote du déploiement de la 5G ? comme la ville de Wuhan6. Isolé ou toléré par les autorités russes, dont on sait qu'elles représentent l'aile patriotique du pouvoir, l'ex-colonel du GRU appartenant au Renseignement militaire, Vladimir Kvachkov, semble aller dans le même sens d'une vaste opération de guerre psychologique qui s'appuie sur ou prend effet à partir de cette crise sanitaire afin d'avancer un agenda de prise de contrôle des nations et des peuples7. 1- Un bien étrange virus de l'ancienne famille des Coronavidae : Avec son habitude d'usage intensif d'armes biochimiques tout au long de son histoire, la « Nation exceptionnelle » est, explicitement ou non, suspectée par ses ennemis habituels. Les USA ont en effet déversé sans remord, lors des guerres de Corée et du Vietnam, des millions de litres de produits chimiques et bactériologiques des B-52, en plus du napalm et de l'Agent orange8, provoquant mort, désolation et famine sur d'immenses portions du territoire. Ils ont même été à deux doigts de pulvériser atomiquement les montagnes du Nord de cette Corée rebelle - qui tient toujours. Plus récemment, certains semblent avoir confirmé l'usage d'armes nucléaires tactiques à Fallujah (Irak) puis, ces dernières années, face à la résistance légendaire des Houthi-s et des Yéménites en général9 ; sans parler des munitions à uranium appauvri, véritable cruauté pour les populations rescapées. Dans ce contexte historique, les accusations outrancières occidentales (y compris allemandes, d'habitude plus modérées) ces derniers temps, assorties de la menace étatsunienne d'adresser à la Chine la facture des conséquences financières de cette crise, semblent surenchérir à bon compte la guerre économique menée contre elle ? et vouloir détourner la colère montante des populations meurtries et appauvries à l'égard de leurs gouvernants. A la lumière des réactions et des mobilisations chinoises et russes, iraniennes aussi, pourtant habituées dans leurs histoires respectives à de grandes souffrances ? à l'origine d'un génie de la résilience incomparable à ce que peuvent concevoir les sociétés occidentales -, une question se pose alors : La boite de Pandore a-t-elle été ouverte, mettant fin de facto au tabou partagé de la biowar à l'échelle mondiale ? Comme l'évoque Strategika 51 : « Pour le moment un comité d'experts au sein de l'académie des sciences de Moscou se montre perplexe tandis que Beijing vient d'interdire par une loi toute forme de recherche scientifique sur l'origine du SRAS-nCov-2. En Iran, le plus haut comité scientifique du pays à été officiellement chargé par les services du Guide suprême de la Révolution islamique de chercher à établir que le COVID-19 est une arme biologique et dans l'affirmative, de déterminer les moyens de sa dissémination. Tous concluent provisoirement que le COVID-19 cache un facteur X totalement inconnu et imprévisible qui aurait déconcerté les meilleurs spécialistes en guerre biologique russes, héritiers d'une grande école en la matière du temps de l'Union Soviétique. »10 L'analyste poursuit encore son appréciation de la situation, en avançant l'idée, réfutée ces derniers jours par le désormais célèbre professeur de virologie et d'infectiologie Didier Raoult, d'une présence permanente de ce virus : « Autre point, le facteur X aggravant du SRAS-nCov-2 semble majorer la pré-morbidité et la co-morbidité tout en présentant des signes asymptomatiques, voire aucun signe du tout. Autre conclusion, le SRAS-nCov-2 est dans la nature pour une très longue période de temps et probablement pour toujours. Il est le septième type de virus de la famille des Coronaviridae connu et il ne va jamais disparaître. D'où l'inutilité d'un confinement des populations humaines même si les mesures de quarantaine sont de retour en Chine suite à une nouvelle vague. Des médecins russes sont pratiquement les premiers à avoir rapporté d'étranges cas de décès en Italie dus au COVID-19: des patients testés positifs et ne présentant aucun signe mourraient simplement lors de leur sommeil. Ils ne se relevaient plus. Autre hypothèse avancée cette fois en Chine continentale et très durement réprimée par les autorités chinoises: le SRAS-nCov-2 serait un marqueur précurseur d'un autre syndrome pathologique. C'est à-dire que l'infection inévitable de la majorité de la population favorisera des mutations du virus ou libérera un potentiel caché susceptible d'aboutir à une nouvelle condition favorisant la mort subite chez des personnes saines porteuses de ce virus. »11 Ces hypothèses sont probablement excessives, basées qu'elles ont été sur des éléments provisoires d'enquêtes. Il est néanmoins urgent d'écouter attentivement l'avis de nos spécialistes, en Algérie et plus généralement au Maghreb et à l'étranger, militaires et civils (dans les Instituts Pasteur notamment), forts des retours d'expérience et du soutien de leurs collègues chinois12, russes ou cubains, iraniens aussi. A ne pas en douter, si ce n'est déjà acté, les décideurs nationaux à Alger, Tunis ou ailleurs, doivent consacrer de grandes ressources non pas uniquement dans cette bataille anti - COVID-19, mais bien dans la préparation d'une protection de défense de type NRBC, combinée à la lutte contre les opérations psychologiques. En particulier, les Ministères de la Défense, avec leurs États-majors, sontcertainement déjà entrain de renforcer l'intégration de ces menaces dans leurs doctrines et, comme pour les aspects de cyberguerre et de mesures et contre-mesures électromagnétiques, de faire monter en puissance leurs unités NRBC. Ceci est essentiel. En Asie, face à la propagation du virus fautif supposément issu de la ville chinoise de Wuhan, la Corée du Nord s'est très vite barricadée ? son leader ayant même menacé tous les responsables de dures sanctions au cas d'une mauvaise gestion de la crise. Dans le Pays (voisin)du Matin Calme, après avoir finalement saisi, le 23 janvier, le danger d'un virus étrange, asymptomatique et très contagieux13, caractérisée notamment par ses foudroyants Cytokine Storm14 et ses capacités de mutation rapide, le Président Xi Jinping a rapidement convoqué la totalité des responsables civils et militaires (plus de 120 000, en un gigantesque conference call). Le pays, déclara-t-il, avait affaire à une menace jamais subie depuis la naissance de la RPC, le 1er octobre 1949. Ceci est exceptionnel tant par le message explicite de lutte existentielle que par les moyens gigantesques et les mesures drastiques qui ont été dès lors mis en œuvre. Notes : 1- A la suite desquelles le cessez-le-feu provisoire (jusqu'au 15 juin) a, à nouveau, été obtenu mars dernier par Poutine, cessez-le-feu pendant lequel la Turquie et les forces djihadistes se renforcent grâce à l'OTAN. Moscou cherche à équilibrer les forces afin de permettre à la Syrie « de prendre le contrôle total de l'est (?), une région stratégique et riche en pétrole». « Euphrate est. Vers une confrontation Russie-USA », Presstv.com, 14/4/2020 2- Ainsi que la montée capacitaire de l'Armée Arabe Syrienne (en prévision de combats aériens et électromagnétiques à venir), avec l'aide de l'Iran (une bulle de défense autonome de l'Axe de la Résistance s'est mise en place, en plus de celle de la Russie basée sur les systèmes S-400 et Pantsir). 3- Par définition diversifiée. Cf. les travaux de Korybko, Andrew, résumés en partie dans « Guerres hybrides : 1. La loi de la guerre hybride » in Réseau international, 16 mars 2016 4- On apprend avec plaisir le même type de participation, en Algérie, de la part des responsables politiques et militaires, de niveau national, régional voire local. 5- « Requiem in Pace ? Çi gisent ... », 7 avril 2020 e Source Unz Review via thesaker.is. 6- Cette hypothèse semble nettement censurée dans les médias sociaux ainsi que les plateformes d'info et de vidéo, selon certains lanceurs d'alerte tels qu'A. Cossette, Montréal. https://gloria.tv/post/EAm168nqYNCx1mPUcvuWJFZ9K ou https://www.alterinfo.net/Italie-La-region-vaccinee-est-la-plus-touchee_a153831.html 7- https://www.veteranstoday.com/2020/04/25/kvachkov/ 8- Qui a pu permettre, par exemple, à ladite Corée de développer une doctrine originale et asymétrique de dissuasion, et une grande expertise dans l'art d'utiliser ses sous-sols. cf. « La Corée du Nord teste de nouveaux missiles de croisière, de nouveaux avions de combat, des missiles Air-Surface et des missiles anti-navires? », Strategika 51. Entre autres, à l'instar du Hezbollah libanais, qui infligea une lourde défaite à Tsahal (Melita, 2006), en particulier par sa maîtrise du combat souterrain, cette expertise des tunnels a été transférée à l'Armée Arabe Syrienne. 9- https://www.youtube.com/watch?v=Gve73a7ZvL0ou https://www.lejdd.fr/Medias/Television/Les-Enfants-sacrifies-de-Fallujah-sur-Canal-414947-3227588 10- «Le marin du porte-avion nucléaire l'USS Theodore Roosevelt déclaré officiellement mort du COVID-19 s'est subitement effondré sans aucun signe de pathologie? Un déjà vu en Italie et en Chine », Strategika 51, 15/4/ 2020. 11- Ibid. 12- A propos de l'appui fraternel et constant de ces pays, avec en toile de fond les transferts de groupes terroristes venant du sud syrien en Libye et au Sahel : Qui, derrière les déclarations mensongères d'un chercheur du Centre des affaires internationales de Barcelone (CIDOB), Francis Ghilès, a cherché à jeter le trouble dans nos excellentes relations avec la Chine, avec ces rumeurs de dons médicaux au profit unique de l'Armée nationale et populaire (ANP)? Et à tenter de dresser la population contre cette dernière sur la base de privilèges sanitaires ? Le gouvernement a protesté auprès de l'ambassadeur de France contre ses « propos mensongers, haineux et diffamatoires » tenus sur France 24. 13- World Health Organization. Report of the WHO-China Joint Mission on coronavirus disease 2019 (COVID-19). 2020. https://www.who.int /docs/defaultsource/coronaviruse/who-china-joint-mission-on-covid-19final- report.pdf ; Day M., « Covid-19: identifying and isolating asymptomatic people helped eliminate virus in Italian village ». BMJ 2020; 368:m1165. https://www.bmj.com/content/bmj/368/bmj.m1165.full.pdf. 14- Tempête de cytokines qui semble caractériser une surréaction massive du système immunitaire, provoquant notamment des lésions irréversibles et graves de tissus dans certains organes vitaux. A suivre... |
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