
Finalement les urgences médicales auront
leur propre cadre à la hauteur des espérances de la population laquelle
attendait depuis longtemps cet équipement médical, annoncé en 2008. Cette unité
médicochirurgicale d'une consistance de 60 lits d'observation pour laquelle le
choix de terrain a été fait cette semaine en présence du directeur de la santé
et de la population, sera implantée dans l'enceinte même de l'établissement
public hospitalier, en face de l'administration. C'est là un équipement qui
vient à point nommé prendre en charge un afflux de plus en plus important de
malades qui arrivent de toute la région frontalière et que l'actuel service des
urgences arrive difficilement à en faire face. Soucieuse d'optimiser cet
équipement aussi bien du point de vue espace que d'efficacité du service afin
de répondre au mieux aux attentes du contribuable, la direction compte
incessamment faire participer les médecins et le personnel médical et
administratif lesquels auront à enrichir, par leurs idées et avis, les
orientations du bureau d'études.
Ainsi, cette rencontre entre techniciens et
spécialistes, qui ne peut qu'avoir des retombées positives sur cette nouvelle
réalisation, aura lieu très prochainement au niveau de l'EPH. Si la nouvelle a
ravi, il n'en demeure pas que des appréhensions relatives à la consistance
humaine et en équipement de cette nouvelle unité médicochirurgicale, soit
perceptible chez le citoyen. La remarque de ce citoyen est à juste titre
révélatrice «c'est bien beau de doter la région d'un service des urgences
médicales dont le cadre est beau et spacieux, mais encore faut-il que les
équipements et l'encadrement humain (cardiologues, urgentistes, radiologues,
chirurgiens?) suivront». Une remarque, on ne peut mieux embarrassante...