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Sidi Bel-Abbès : Des joies de 2010 aux promesses de 2011

par M. K.

L'année 2010 tire à sa fin?et les Belabbesiens (es) à l'instar des autres Algériens ont eu localement de lancinants dépits et regrets, même si des moments de bonheur, d'éclaircie y ont figuré en période d'été malgré sa forte canicule. Néanmoins, dans le lot, des manquements en attendant les promesses formulées pour 2011?figure entre autres cette absence criarde de liquidités dans les postes où les queues se sont installées confortablement le long de cette année? malgré tous les efforts d'y remédier. L'hygiène et la détérioration du cadre de vie ont longtemps éclaboussé la gestion des administrés du chef-lieu en wilaya profonde, ce fut le recours aux incessantes montées sur le créneau pour se faire entendre, la bureaucratie et tous les dysfonctionnements furent au rendez-vous, les associations ont régulièrement dénoncé cela, mais il faut le dire l'incivisme a fait partie des hideux constats. La cherté de la vie, la frénésie des prix toujours en hausse, avant pendant et après le sacré mois de ramadhan, a été partagé par tous?Johannesburg et le Mundial africain avait mis au banc de touche le football local déserté depuis des années. A l'heure du TIC, la connexion à Internet n'avait pas cessé de créer des mécontents. Au moment où la vie ordinaire avait repris avec les mariages et les fêtes traditionnelles «Ouâdas»? des centaines de diplômés et autres chômeurs ont continué à espérer trouver preneur dans les différents dispositifs. Une année ne peut se résumer, un wali et des directeurs d'exécutifs sont partis, d'autres sont venus avec des promesses et des délais secouant le cocotier des joies des réussites aux examens scolaires, universitaires ont laissé place à une indélébile cascade de décès dont une cinquantaine par arrêt cardiaque et autres causes. A titre indicatif, les Cheikh Kebbati - M Drici Mohamed, Drider, Sebbah Boucif, les Benchiha, Gouasmi.M, Bouziani AEK et autres artistes Djilllai Amarnas, Bennaoum Azzedine, le gardien Bounab dit Nounou? toute une liste de décès que l'on ne peut ranger, nous ont quittés, en attendant la concrétisation des multiples promesses locales de 2011.