L'équipe nationale des moins de 17 ans a perdu une rencontre qu'elle pouvait pourtant gagner face à des adversaires hyper-réalistes. En effet, les poulains de Ibrir ont fait étalage de leurs qualités techniques tout au long du match. Les journalistes présents sur place n'ont pas tari d'éloges à propos de nos jeunes représentants qui ont dominé leurs rivaux transalpins, sans doute dotés de qualités athlétiques inférieures dans le monopole du ballon, comme l'atteste le taux de possession affiché sur le petit écran. Dominateurs, les cadets algériens se sont créé plus d'occasions que leurs adversaires, mais il leur a manqué cette efficacité si chère et si spécifique aux joueurs italiens qui sont parvenus à inscrire un but à la limite du hors-jeu, selon l'arbitre, alors qu'il nous paru en position off-side, dans le dos des défenseurs algériens, il est vrai statiques sur cette action. Alors qu'a-t-il manqué à cette équipe nationale cadette ? En premier lieu, la tactique préconisée par l'entraîneur Ibrir nous a paru trop frileuse, du fait que les attaques algériennes étaient menées de façon individuelle par un seul joueur en pointe. En second lieu, nos cadets se sont désunis dans le dernier quart d'heure, sur le plan physique, face à des adversaires plus frais et qui ont su gérer leurs efforts. Quoi qu'il en soit, cette équipe nationale cadette recèle quelques séduisantes individualités tels le gardien Merzouki, les défenseurs Cherchar et Belkadi, alors qu'au milieu, ce sont Amrani, Bezzaz et Baïla qui se sont mis en évidence au sein d'un groupe assez solidaire mais qui doit se montrer plus ambitieux au niveau de l'attaque.

 Espérons que le staff saura apporter les correctifs nécessaires lors des prochaines sorties face à l'Uruguay et à la République de Corée.