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La relaxe confirmée après cassation: L'affaire du cambriolage de la maison d'un ex-sénateur revient
par A.Z. ![]() L'affaire du cambriolage de la maison d'un ex-sénateur résidant à
Constantine est revenue hier à la barre du tribunal criminel, et ce après la
cassation par la Cour suprême du verdict rendu le 20 novembre 2005 par le même
tribunal, bien évidemment sous la présidence d'un autre magistrat, verdict qui
consistait en la relaxe pour les cinq accusés, impliqués dans cette histoire de
«vol avec effraction, commis de nuit».
Rien de nouveau dans l'affaire, aucune nouvelle information n'est apparue dans le dossier lors de ce deuxième procès tenu hier. Seulement les faits ont été ressassés par les différents intervenants, rappelant à chaque fois les circonstances « énigmatiques » de ce cambriolage qui a eu lieu le 19 avril 2004. A son arrivée chez elle ce jour-là aux environs de 21 heures, la femme de l'ex-sénateur constatera la disparition de tous ses bijoux, évalués à une somme globale dépassant les 70 millions de centimes. Il y avait des traces d'effraction, une vitre cassée et des gouttes de sang sur le sol. Elle alertera son mari, qui se chargera dans la nuit de déposer une plainte contre X au niveau du commissariat de Sidi Mabrouk, lieu de résidence de la victime. Aucun autre objet de valeur n'a été touché ou subtilisé par les voleurs. L'enquête diligentée par les services de sécurité mènera vers l'arrestation des cinq accusés, innocentés ensuite par le tribunal criminel. Lors de leur comparution hier, les accusés ont clamé encore et toujours leur innocence dans cette affaire. L'un des avocats de la défense soulignera l'absence de la victime, qui, à travers cette position, « ne revendique pas le moindre dinar symbolique pour son dédommagement », souligne-t-il. Le représentant du ministère public requit 10 ans de prison ferme contre les 5 accusés. Mais au bout de ses délibérations, le tribunal criminel prononcera la relaxe pour tous les accusés. |
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