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Des mesures pour mettre de l'ordre dans la ville

par Djamel B.

«Remettre de l'ordre dans la ville» est le mot d'ordre de la commission de wilaya mise en place en début de semaine par le wali, apprend-on de sources proches de la wilaya d'Oran.

Composée, entre autres, des représentants de la division de l'urbanisme et de la planification (DUP) de l'APC, de la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC), de la police de l'environnement (PUPE), de la DCP, de la daïra, cette commission est chapeautée par le directeur de la DUP, M. Mebarki.

Selon nos sources, dans une première étape, cette commission a pour mission d'éradiquer toutes les palissades et autres murs de clôture érigés anarchiquement au niveau des chantiers de la ville. L'initiative du wali vise ainsi à mettre un terme à ce qu'il qualifie d'éternels chantiers qui défigurent l'image de la ville. Outre les palissades, les membres de la commission ont pour mission de « libérer » tous les espaces publics, notamment les trottoirs occupés illicitement par les commerçants. Nos sources affirment que la commission a obtenu « carte blanche » pour procéder aux démolitions sans mise en demeure.

Dans une seconde phase, la commission s'attaquera aux constructions illicites érigées sur le domaine public. Une opération qui a déjà été lancée, il y a quelques jours, avec l'éradication d'une vingtaine de constructions illicites au niveau du site mitoyen à la station du téléphérique de Haï Derb. Les mêmes responsables signalent que cette opération se poursuivra jusqu'à l'éradication totale de toutes les constructions et palissades illicites. Cette décision, affirment nos sources, a été prise par le wali à l'issue d'un constat alarmant faisant état de la prolifération des constructions illicites, l'occupation des espaces publics par les commerçants et le nombre important de chantiers inachevés ou à l'arrêt à l'intérieur du tissu urbain. Pour la réussite de cette opération, tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés par la commune.

Pour rappel, la deuxième phase de contrôle des commerçants squattant des espaces publics, entamée il y a un mois par la commission mixte, s'était achevée par la mise en demeure de quelque 200 commerçants contrevenants. Les commerçants mis en demeure ont été sommés de libérer l'espace public dans un délai n'excédant pas les 15 jours. La première opération, qui avait été lancée durant l'été, avait permis à la commission mixte de recenser plus de 600 commerçants contrevenants qui avaient été mis en demeure pour libérer ces espaces et pour se rapprocher de la division de l'urbanisme pour régulariser leur situation.