![]() ![]() ![]() Algérie : transformer l'énergie en civilisation industrielle: L'OPEP à l'épreuve de ses contradictions, un géant affaibli face à un marché en mutation
par Salah Lakoues ![]() Depuis
plusieurs années, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) est
confrontée à un paradoxe grandissant : elle conserve théoriquement une
influence sur les marchés mondiaux du pétrole, mais dans la pratique, son
pouvoir s'effrite. Les alertes lancées récemment par l'expert algérien Nordine Aït-Laoussine, notamment
autour de la perspective d'un baril à 60 dollars, invitent à poser une question
plus profonde : l'OPEP est-elle encore un acteur capable de stabiliser le
marché mondial ?
Une discipline illusoire La force historique de l'OPEP reposait sur sa capacité à réguler l'offre pour influencer les prix. Cette époque semble révolue. La naissance de l'OPEP+ (incluant la Russie et d'autres producteurs non membres) avait pour but de consolider cette capacité d'action. En réalité, la discipline interne est de plus en plus fragile : certains pays, en difficulté économique (comme l'Irak, le Nigeria, la Russie), dépassent régulièrement leurs quotas de production. La Russie, en particulier, a montré une capacité à contourner les accords et à vendre son pétrole à prix réduit en Asie, affaiblissant l'ensemble du dispositif. Un marché devenu incontrôlable L'OPEP fait face à un environnement radicalement transformé : Les États-Unis, devenus premier producteur mondial grâce au pétrole de schiste, ne participent pas aux limitations de production. L'essor de nouveaux producteurs (Guyana, Brésil, Namibie) augmente l'offre disponible indépendamment des décisions de l'OPEP. La transition énergétique, bien que lente, grignote progressivement la part du pétrole dans l'énergie mondiale. Le résultat : la capacité de l'OPEP à fixer un «plancher» de prix s'érode. Sa stratégie de limitation de production semble souvent contre-productive : réduire sa propre production tout en perdant des parts de marché. Une gouvernance inadaptée L'OPEP souffre aussi de problèmes structurels internes : Les décisions sont souvent politiquement motivées plutôt qu'économiquement rationnelles. Il existe une méfiance croissante entre les membres, notamment entre l'Arabie Saoudite et plusieurs pays africains. Les cycles de réunions, qui parfois se terminent sans consensus, donnent l'image d'une organisation divisée et lente face à un marché de plus en plus réactif. Ainsi, au lieu d'être un acteur stabilisateur, l'OPEP est devenue un facteur d'incertitude supplémentaire. Les erreurs stratégiques face aux États-Unis L'émergence du pétrole de schiste américain aurait dû inciter l'OPEP à : adopter une stratégie de prix bas pour étouffer la rentabilité du pétrole non conventionnel américain, Ou bien négocier une coopération sectorielle plus large. Au lieu de cela, l'OPEP a longtemps sous-estimé la résilience technologique des producteurs américains. Résultat : le schiste est devenu structurellement rentable dès 50 à 60 dollars le baril pour beaucoup d'opérateurs. Aujourd'hui, les producteurs américains dictent le tempo du marché beaucoup plus que ne le fait l'OPEP. Quel avenir pour l'OPEP ? À terme, trois scénarios se dessinent : continuer à réduire la production, au prix de lourdes pertes de revenus et de parts de marché, tenter une réforme interne, vers un modèle plus flexible et transparent, se marginaliser progressivement au profit d'un marché libre dominé par de nouveaux acteurs et l'Asie. Pour les pays dépendants du pétrole - Algérie, Nigeria, Angola notamment - cette réalité impose une réforme économique en urgence, car ils ne peuvent plus compter sur l'OPEP pour garantir des prix élevés. L'interview de Nordine Aït-Laoussine sonne comme une alerte sérieuse. L'idée que le baril puisse tomber durablement à 60 dollars n'est pas catastrophiste : c'est une anticipation lucide dans un monde où l'OPEP n'est plus un maître du jeu, mais un joueur parmi d'autres. Pour l'Algérie, comme pour bien d'autres producteurs, la véritable urgence n'est pas de négocier des quotas, mais de réinventer un modèle économique post-pétrolier. Le temps presse. Avec volonté, discipline et patriotisme économique, l'Algérie de 2035 sera industrielle, forte et respectée Algérie : Transformer l'énergie en civilisation industrielle » « Ce n'est pas le pétrole brut qui fait la richesse d'une nation, c'est ce que l'on en fait ». Pourquoi l'Algérie doit transformer son pétrole en produits pétrochimiques ? Actuellement, l'Algérie exporte surtout du pétrole brut. Cela expose le pays : à la volatilité extrême des cours mondiaux, à une faible valeur ajoutée, à une perte de contrôle sur l'évolution de son économie. Exporter du brut, c'est dépendre des autres pour la transformation et la fixation des prix des produits finis (plastiques, engrais, solvants, textiles techniques, etc.). Multiplier la valeur ajoutée La pétrochimie permet de : transformer un baril de pétrole en produits à haute valeur ajoutée (ex. : polymères, engrais, solvants, caoutchoucs synthétiques), vendre à des prix très supérieurs au brut, créer de nombreux emplois qualifiés dans l'industrie, dynamiser d'autres secteurs industriels (textile, automobile, construction, électronique). Exemple : 1 tonne de pétrole brut vaut environ 400-500 $. Transformée en produits pétrochimiques, cette même tonne peut générer jusqu'à 2.000 3.000 $. Répondre à la transition énergétique Même avec la baisse annoncée de la consommation mondiale de pétrole pour l'énergie, la demande en produits chimiques ne baisse pas : le plastique, les composites, les matériaux d'emballage, les engrais seront encore massivement utilisés dans les prochaines décennies, la pétrochimie est donc moins vulnérable que le marché du carburant. Se positionner sur la pétrochimie, c'est sécuriser une place dans l'économie mondiale de demain. Déjà des exemples réussis Des pays ont déjà anticipé cette mutation : Arabie Saoudite : lancement du géant SABIC (Saudi Basic Industries Corporation) dans la pétrochimie. Qatar : investissements massifs dans les plastiques et engrais azotés. Émirats arabes unis : diversification industrielle autour du pétrole transformé. L'Algérie doit suivre cet exemple : Elle possède : les ressources (brut et gaz naturel abondant), Une position géographique stratégique (proximité Europe et Afrique), Une expérience industrielle (Sonatrach, NAFTAL, Asmidal, Fertial). Comment procéder concrètement ? Voici les étapes clés : investir massivement dans des complexes pétrochimiques modernes, nouer des partenariats stratégiques avec des leaders mondiaux de la chimie (par ex. : BASF, TotalEnergies, SABIC), former une nouvelle génération d'ingénieurs et de techniciens spécialisés, créer des zones industrielles dédiées à l'aval pétrolier et gazier (raffinage, chimie, plasturgie), soutenir les PME qui utiliseront les produits pétrochimiques locaux (textile technique, emballage, composants industriels). Le pétrole doit devenir un levier de transformation industrielle pour l'Algérie. Pas un piège de rente. La pétrochimie est la seule voie sérieuse pour : protéger l'Algérie des chocs pétroliers, créer des richesses durables, diversifier son économie, faire émerger une industrie nationale moderne et compétitive. Stratégie nationale pour la transformation du pétrole en industrie pétrochimique Projet Algérie 2035 Dépendance excessive aux revenus du brut (près de 90% des recettes d'exportation). Vulnérabilité aux chocs des prix mondiaux du pétrole. Faible industrialisation de la filière pétrolière et gazière. Le modèle actuel est insoutenable à long terme et freine la souveraineté économique du pays. Vision 2035 Faire de l'Algérie un leader régional de la pétrochimie, avec : une filière pétrochimique intégrée et compétitive, des produits transformés exportés en Afrique, en Europe et en Asie, la création d'emplois qualifiés pour la jeunesse algérienne, La diversification du tissu industriel national. Objectifs opérationnels Transformer au moins 50% du pétrole produit localement d'ici 2035. Doubler la capacité de raffinage nationale. Créer cinq grands pôles industriels pétrochimiques : Skikda, Arzew, Hassi Messaoud, Béjaïa-Jijel, Beni-Saf, sud-ouest (Adrar-Timimoun). Former 20.000 ingénieurs et techniciens spécialisés dans la chimie et l'industrie lourde. Créer 150.000 emplois industriels directs et indirects. Plan d'action Modernisation des infrastructures existantes Extension et modernisation des raffineries de Skikda et d'Arzew. Réhabilitation des complexes chimiques (ex. : Asmidal, Fertial). Création de nouveaux complexes pétrochimiques Construction de méga-complexes pétrochimiques (production d'éthylène, propylène, méthanol, engrais, plastiques techniques). Appels d'offres internationaux ciblés pour sélectionner des partenaires technologiques. Partenariats stratégiques internationaux Signature d'accords de joint-venture avec : BASF (Allemagne) SABIC (Arabie Saoudite) TotalEnergies (France) Sinopec (Chine) Accès aux technologies de pointe et marchés internationaux. Développement du tissu industriel aval Zones industrielles dédiées à : plasturgie, textile technique, agrochimie construction automobile Soutien aux PME/PMI algériennes pour utiliser les produits pétrochimiques locaux. Formation et Ressources Humaines Création d'un Institut national supérieur de chimie et pétrochimie (INSPC). Partenariats entre universités, Sonatrach et grandes écoles étrangères. Programmes de bourses et stages internationaux pour former les élites techniques. Financement Fonds national souverain dédié à la pétrochimie : 20 milliards de dollars sur 10 ans. Accords de financement avec des partenaires étrangers en BOT (Build-Operate-Transfer). Appui éventuel de la Banque africaine de développement, de la BAD, et de fonds climatiques internationaux. Gouvernance Création d'une Haute autorité de l'industrie pétrochimique (HAIP). Structure autonome, rattachée directement au Premier ministre ou au Président. Objectifs clairs, évaluation annuelle et pilotage par des experts reconnus. Communication et diplomatie économique Lancer une « Marque Algérie Pétrochimie » à l'international. Participer aux grands salons mondiaux (K Fair Düsseldorf, Arabplast Dubaï). Campagne active pour promouvoir les investissements en Algérie. Notre pétrole ne doit plus être un simple produit d'exportation brut. Il doit devenir la source d'une révolution industrielle nationale. En nouant des partenariats stratégiques avec des géants mondiaux tels que BASF, SABIC et Sinopec. Modèle BOT (Build, Operate, Transfer) pour les infrastructures. Appels d'offres transparents pour garantir l'efficacité. Bénéfices économiques, sociaux et géopolitiques Économie diversifiée et résiliente. Revenus multipliés par 3 ou 4 par tonne de pétrole utilisée. Création d'une classe moyenne industrielle. Amélioration de notre balance commerciale. Poids accru de l'Algérie dans l'économie africaine et méditerranéenne. Gouvernance et pilotage Haute autorité pétrochimique indépendante rattachée à la Présidence. Tableau de bord annuel avec des indicateurs publics de performance. Comité consultatif associant universitaires, industriels, ingénieurs. La renaissance industrielle de l'Algérie Nous sommes à un moment décisif de notre histoire économique. Les objectifs à long terme des projets pétrochimiques en Algérie sont multiples : Réduire la dépendance aux importations de produits pétrochimiques en valorisant localement les hydrocarbures, afin de satisfaire la demande nationale et diminuer la facture d'importation. Développer une industrie pétrochimique intégrée et compétitive capable de produire des produits à forte valeur ajoutée, contribuant à la diversification économique et à la réindustrialisassion du pays. Augmenter les exportations de produits pétrochimiques pour renforcer la position de l'Algérie sur les marchés internationaux, notamment en Europe, et assurer des revenus stables à long terme. Assurer la sécurité énergétique nationale en garantissant un approvisionnement stable en produits pétrochimiques et en carburants, tout en optimisant les capacités de raffinage et de liquéfaction du gaz naturel. Créer de l'emploi et développer le tissu industriel local, notamment par la création de PME/PMI dans le secteur aval, favorisant ainsi la croissance économique. Adopter des normes environnementales strictes pour une production optimisée et durable, limitant les impacts industriels. Positionner Sonatrach parmi les leaders mondiaux du secteur énergétique avec une stratégie SH 2030 visant à améliorer les performances et la compétitivité globale. Ces projets visent à transformer l'économie algérienne en valorisant ses ressources naturelles, sécuriser son approvisionnement énergétique, développer son industrie locale, et renforcer sa présence sur la scène internationale. Transformer notre pétrole, c'est se libérer de la dépendance, offrir un avenir à notre jeunesse, et affirmer notre souveraineté économique. La pétrochimie : levier stratégique pour un développement industriel souverain Dans un contexte mondial marqué par la volatilité des prix du pétrole et la nécessité de diversification économique, la pétrochimie s'impose comme un secteur stratégique, particulièrement pour les pays exportateurs d'hydrocarbures. Elle représente bien plus qu'une activité industrielle : c'est un levier de souveraineté, de création de valeur ajoutée et d'intégration économique. Un secteur à forte valeur ajoutée La pétrochimie transforme les dérivés du pétrole et du gaz naturel (naphta, éthane, propane, etc.) en produits intermédiaires essentiels à une multitude d'industries : plasturgie, automobile, textile, électronique, cosmétique, agriculture (engrais), etc. À titre d'exemple, un baril de pétrole brut vendu à 80 dollars peut générer, après transformation pétrochimique, des produits finis valant jusqu'à 1.000 dollars. Cette chaîne de valeur permet de multiplier les revenus tout en réduisant la dépendance aux cours mondiaux du brut. Création d'emplois et développement des filières locales Le développement d'un pôle pétrochimique génère des milliers d'emplois directs et indirects : ingénierie, maintenance, logistique, recherche, formation, sous-traitance industrielle. Il stimule également la naissance de PME dans les filières aval (emballages, pièces plastiques, fibres synthétiques, etc.), participant ainsi à la structuration d'un tissu industriel national solide. Réduction des importations et sécurité économique De nombreux pays producteurs de pétrole continuent d'importer massivement des produits plastiques, des engrais azotés ou des solvants qu'ils pourraient produire localement. La pétrochimie permet de substituer ces importations, de réduire le déficit commercial, et d'assurer une meilleure sécurité d'approvisionnement en produits stratégiques, notamment en période de crise géopolitique ou de perturbation des chaînes logistiques mondiales. Un instrument de souveraineté industrielle L'accès à une industrie pétrochimique performante est un marqueur de puissance industrielle. Il offre une indépendance stratégique dans de nombreux domaines : santé (masques, seringues), agriculture (engrais, pesticides), énergie (batteries, composants), défense (matériaux composites). En cela, la pétrochimie devient un instrument de résilience nationale face aux chocs externes. Le cas de l'Algérie : un potentiel sous-exploité L'Algérie dispose d'un immense potentiel pétrochimique grâce à ses ressources en gaz naturel et en pétrole. Pourtant, une grande partie de ces ressources est exportée à l'état brut. Investir dans la transformation locale via des complexes pétrochimiques permettrait non seulement de capter davantage de valeur ajoutée, mais aussi d'ancrer l'industrie dans une stratégie de long terme. Des projets comme ceux envisagés à Arzew ou Skikda doivent être soutenus par une volonté politique claire, des financements structurés et des partenariats intelligents. Un choix de vision La transition énergétique mondiale ne signifie pas la fin des hydrocarbures, mais leur transformation vers une utilisation plus efficiente, à forte valeur ajoutée. La pétrochimie offre aux pays producteurs la possibilité de devenir des puissances industrielles exportatrices de biens transformés, plutôt que de simples pourvoyeurs de matières premières. C'est un choix de vision, d'ambition et de souveraineté. La pétrochimie : levier stratégique pour un développement industriel souverain en Algérie Face aux défis économiques, géopolitiques et climatiques du XXIe siècle, l'Algérie est appelée à repenser l'usage de ses ressources énergétiques. Si le pétrole et le gaz ont été longtemps au cœur du modèle économique national, leur simple exportation sous forme brute ne suffit plus. Aujourd'hui, l'industrialisation passe par la transformation intelligente de ces ressources, et la pétrochimie s'impose comme un pilier stratégique de cette mutation. Transformer au lieu d'exporter : une vision de souveraineté La pétrochimie permet de transformer le pétrole et le gaz naturel en produits à très haute valeur ajoutée : plastiques, solvants, textiles synthétiques, engrais, lubrifiants, etc. Cette transformation permet de capter jusqu'à 10 à 20 fois plus de valeur qu'une vente à l'état brut. L'Algérie, riche en hydrocarbures, a donc tout à gagner à faire évoluer son modèle en développant une industrie pétrochimique robuste. L'opportunité solaire : un levier de basculement énergétique L'Algérie possède un des plus forts potentiels solaires au monde, avec plus de 3.000 heures d'ensoleillement par an dans une grande partie de son territoire. En remplaçant progressivement l'usage domestique du gaz naturel (chauffage, électricité, désalinisation) par des installations solaires photovoltaïques ou thermodynamiques, le pays pourrait libérer une part considérable de ses réserves de gaz pour alimenter les complexes pétrochimiques. C'est un arbitrage stratégique : utiliser le gaz non pas pour faire fonctionner une centrale électrique, mais pour produire du méthanol, de l'urée, ou du polyéthylène, avec une rentabilité multipliée et un impact industriel démultiplié. Intégration industrielle et création d'emplois Le développement de la pétrochimie ne profite pas uniquement à l'économie d'exportation : il irrigue l'ensemble du tissu productif. Il stimule les PME locales, crée des écosystèmes régionaux, et permet l'émergence de chaînes de valeur nouvelles dans la plasturgie, l'emballage, les équipements agricoles, les matériaux de construction et l'industrie automobile. Des milliers d'emplois qualifiés pourraient ainsi être créés, du technicien de maintenance au chercheur en chimie appliquée. Vers une sécurité industrielle et alimentaire Dans un monde fragmenté et incertain, la capacité à produire localement des intrants agricoles (engrais azotés), des contenants médicaux, des matériaux de construction ou des pièces de rechange devient une question de sécurité nationale. La pétrochimie permet de réduire la dépendance aux importations stratégiques et de renforcer l'autonomie de décision du pays. Les conditions du décollage : volonté, financement, stratégie Pour réussir cette transition, l'Algérie devra : définir une stratégie industrielle claire sur 20 ans, avec des priorités géographiques et sectorielles (zones industrielles dédiées à Arzew, Skikda, Hassi R'mel, etc.). Mobiliser des financements structurés, publics et privés, nationaux et internationaux. Favoriser des partenariats technologiques intelligents avec des pays et entreprises maîtrisant les procédés de pointe. Mettre en place un cadre fiscal, réglementaire et juridique stable et incitatif. Accélérer la transition énergétique interne vers le solaire et l'efficacité énergétique pour dégager les volumes d'hydrocarbures nécessaires à la transformation. Vers un nouveau modèle de puissance Choisir la pétrochimie, c'est choisir de ne plus être simplement un pays exportateur de ressources, mais un pays créateur de richesses industrielles, de compétences, d'emplois, et de technologies. L'Algérie a les atouts pour faire ce choix. Elle doit désormais en faire un projet national structurant, à la hauteur de ses ambitions et de son potentiel. |
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