Le séminaire de formation sur la démocratie
participative a été clôturé, hier mercredi 11 avril, au niveau du Centre
national de formation, de perfectionnement et de recyclage des personnels des
collectivités locales de Djenene Ezzitoune
de Constantine. Organisé par le ministère de l'Intérieur, des Collectivités
locales et de l'Aménagement du territoire (MICLAT), en collaboration avec le
programme d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association avec l'Union
européenne, la formation a concerné 180 participants des communes des 48
wilayas du pays, ainsi que des cadres de 12 associations nationales qui ont
suivi leur formation aux Centres nationaux de formation, de perfectionnement et
de recyclage d'Oran et de Constantine. Selon le communiqué de
presse diffusé hier par les organisateurs de la direction de formation du
MICLAT qui étaient encadrés par M. Noureddine Bennaïdja,
«cette action de formation inscrite dans le cadre de la préparation et de
l'accompagnement du projet de mise en place de la démocratie participative,
dont le ministère de l'Intérieur est en charge, vise l'enrichissement et
l'initiation des participants aux concepts de la démocratie participative et
ses instruments, à doter les participants des techniques d'animation et de
médiation qui leur permettront de contribuer activement dans la mise en place
de ce projet». Des participants que nous avons interrogés, hier, sur les
lieux du séminaire, nous ont déclaré que la formation qu'ils ont reçue a été
sanctionnée par l'élaboration d'un «guide sur la démocratie participative» qui
orientera les participants et leur permettra aussi de former d'autres acteurs
pour un effet multiplicateur. Aussi, une loi est en préparation pour
institutionnaliser cette idée de la démocratie participative. Ils nous ont
expliqué également que la formation en question s'est déroulée sur trois axes principaux: la gouvernance locale et la recevabilité sociale
ainsi que le budget participatif. Et d'indiquer que les ateliers de formation
ont été assurés par trois experts formateurs: un Algéro-Canadien, un Italien et un Tunisien, et ces derniers
relèvent d'un bureau d'études européen appelé «Altair».
Aussi, deux équipes, ou panels, ont été mises sur pied lors de ce séminaire. Le
premier sur la capitalisation de l'initiative de formation en démocratie
participative et le second sur la mise en œuvre de la démocratie participative
en Algérie.