C'est aujourd'hui, 12 mars, que débutent les visites médicales et des vaccinations auxquelles doivent se soumettre les candidats à la session 2018 du hadj, et qui se poursuivront jusqu'à épuisement de la liste des heureux élus au tirage au sort au pèlerinage de cette année.

A rappeler qu'il s'agit en l'occurrence de 705 hadjs plus 64 de la liste additive, mais aussi ceux de la liste supplémentaire du 2ème tirage au sort, qui sont âgés de 70 ans et plus et dont le nombre est de 44 candidats et de 4 autres réservistes, selon la chef du service « prévention » à la direction de la Santé et de la Population, le docteur F. Saghirou.

Et cette responsable d'indiquer que c'est une commission de wilaya composée d'un staff de médecins, dont des psychiatres, qui supervise l'opération et qui est chargée de donner les OK aux personnes jugées aptes au hadj. Le coup d'envoi de l'opération, aura lieu au niveau de la polyclinique de Boumerzoug et se fera à raison de deux fois par semaine, à savoir les lundis et jeudis. Périodicité qui peut être revue à la hausse, à raison de quatre jours par semaine et devenir même quotidienne à l'approche du départ aux lieux saints de l'Islam et ce, jusqu'à épuisement de la liste des candidats au hadj, dira-t-elle. Ces visites avec les vaccinations qui se poursuivront jusqu'au départ des pèlerins à La Mecque et à Médine, visent à s'assurer de la santé des citoyens postulants au hadj et leur aptitude sur le plan mental et physique, à faire le voyage et accomplir les rites du hadj.

Et de faire savoir qu'il y a des textes réglementaires qui déterminent les maladies qui empêchent le candidat d'aller au pèlerinage qui n'est pas de tout repos et demande beaucoup d'efforts. Parmi ces dernières, elle citera les maladies mentales, celles de grandes difficultés respiratoires, le cancer, un handicap enlevant au concerné la possibilité de se mouvoir de façon autonome, l'insuffisance rénale etc. Et de souligner que la commission médicale est souveraine pour décider de l'interdiction du hadj à des candidats qui ne souffrent pas de maladies figurant sur la dite liste, mais dont l'état physiologique ne le permet pas, à l'instar de la femme qui est enceinte de plusieurs mois.